Par Dieudonné Muaka Dimbi

Le chikungunya est l’une des maladies infectieuses tropicales négligées et virales dues à un arbovirus transmis à l’être humain par des moustiques du genre Aedes.

Ces insectes diptères de la famille des culicidés piquent les hommes et les animaux en leur inoculant une substance contenant les germes vivant des diverses maladies dont le chikungunya.

À noter que cette maladie a constitué, il y a quelques années, une épidémie ayant fait rage dans 11 de 26 provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Il s’agit notamment de la ville province de Kinshasa, du Kongo Central, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de la Lomami, du Haut-Katanga, du Sud-Ubangi, du Kwilu, de l’Ituri, du Kasaï et du Kasaï-Central.

Les symptômes de cette maladie mortelle, d’après de nombreux experts en santé humaine, sont les douleurs musculaires, les céphalées, la tuméfaction des articulations, la nausée, les irruptions cutanées et la fatigue.

Suivant le rapport de la Direction de surveillance épidémiologique de la Direction générale de lutte contre la maladie, placée sous la tutelle du ministère en charge de la Santé publique, hygiène et prévention, jusqu’à la fin de l’année dernière, 28.402.000 cas des décès dus au chikungunya ont été documentés à travers les 11 provinces touchées par cette maladie dont la période d’incubation est de 4 à 8 jours après la piqure par un moustique infecté.

Cette maladie refait de plus en plus surface dans certaines provinces du pays dont le Kongo Central.

Par conséquent, les autorités sanitaires de cette province sont appelées à prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de freiner la propagation de cette maladie aux conséquences incalculables.