Par LM

La ministre d’État en charge de l’Environnement et du Développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a accusé, hier lundi 3 juin 2024, le Rwanda, lors de l’ouverture de la 20ème réunion des parties du partenariat pour les forêts du bassin du Congo, d’être à la base de la destruction d’une grande partie de la biodiversité et le couvert forestier dans la partie l’Est de la République démocratique du Congo.

Selon elle, depuis plusieurs décennies, le Congo-kinshasa subit une agression de la part d’un pays frère qui est le Rwanda. «La République démocratique du Congo subit une agression terroriste depuis plusieurs décennies de la part d’un pays frère, le Rwanda, sous couvert des groupes armés incontrôlés ayant détruit une grande partie de la biodiversité, du couvert forestier et des ressources naturelles qui participent toutes, à la prévision écologique et énergétique. Les ressources environnementales qui démontrent notre existance commune, sont exploitées au prix du sang du peuple congolais», a fait savoir Ève Bazaiba Masudi, ministre d’État en charge de l’Environnement et Développement durable.

Elle a appelé, par ailleurs, le monde entier à se mobiliser pour protéger le premier poumon forestier du monde, selon les scientifiques, qui est le bassin du Congo dont la République démocratique du Congo occupe près de 60% de superficie.

«Si la République démocratique du Congo est considérée comme pays solution face aux enjeux du climat et que la RDC fait partie du bassin du Congo encore qu’aujourd’hui, les scientifiques l’ont prouvé déjà que nous sommes l’avenir du monde et le premier poumon forestier. Nous osons croire que le monde devrait se mobiliser pour protéger son poumon. Si nous ne sommes pas à la hauteur des défis qui nous guettent, nous allons tous disparaître», a-t-elle prévenu.

Ces travaux de trois jours sont organisés par le Ministère de l’Environnement et du Développement durable, en partenariat avec la Commission des forêts d’Afrique centrale, sous le thème «Assurer une planification efficace et durable de l’utilisation des terres pour préserver l’intégrité des écosystèmes forestiers».