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La CNDH-RDC s’imprègne des conditions de la Prison centrale de Kisangani

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La CNDH-RDC s’imprègne des conditions de la Prison centrale de Kisangani

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Par LKT

La commissaire nationale de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo (RDC), Gisèle Kapinga Ntumba, s’est imprégnée, le 7 juin 2024, des conditions de la Prison centrale de Kisangani, pendant son séjour de travail dans le chef-lieu de la province de la Tshopo.

« La Prison centrale de Kisangani est dans un état de délabrement très avancé. Pas de courant, les détenus mangent une fois par jour et une petite quantité de nourriture. L’appel est lancé aux autorités pour l’amélioration des conditions de cette prison », a relevé Me Gisèle Kapinga Ntumba, coordinatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la CNDH-RDC, ajoutant qu’elle est inquiète de cette situation de précarité des conditions de la Prison centrale de Kisangani qui reçoit même les femmes détenues et les enfants en conflit avec la loi.

« La Prison centrale de Kisangani, qui date d’il y’a 100 ans et dispose d’une capacité d’accueil de 500 pensionnaires, abrite pour le moment plus de 1000 détenus », a-t-elle aussi expliqué. C’est ainsi que la commissaire nationale Gisèle Kapinga a plaidé, au nom de son institution, pour une éventuelle réhabilitation de ce site carcéral.

Cadre de concertation sur le droit sexuel et reproductif

La commissaire nationale, Gisèle Kapinga, a pris part, le même jour, à un cadre de concertation provincial sur le droit à la santé sexuelle et reproductive, initié par le gouverneur de la Tshopo, en collaboration avec le ministère provincial du Genre et Famille.

« La mise en œuvre du Protocole de Maputo et particulièrement du droit à la santé sexuelle et reproductive, que garantit cet instrument régional ratifié sous réserve par la RDC, est au centre des préoccupations majeures de la CNDH-RDC », a-t-elle soutenu dans son intervention. « Cette sous-commission, qui reçoit des plaintes des femmes victimes des violations de leurs droits, procède aux monitorings judiciaires et extrajudiciaires, et mène notamment des plaidoyers auprès des autorités administratives et judiciaires compétentes pour obtenir les répressions des auteurs et la réparation juste et équitable des victimes », a expliqué Me Gisèle Kapinga.

Elle a, en outre, participé au vernissage de l’ouvrage intitulé : « Notions élémentaires sur l’organisation et les compétences des juridictions du pouvoir judiciaire en RDC ».