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Sécurité sociale en Afrique centrale : Le séminaire de Kinshasa accouche de recommandations

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Sécurité sociale en Afrique centrale : Le séminaire de Kinshasa accouche de recommandations

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Agnès Mwad s’engage à poursuivre la constitution des réserves pour l’INSS

Les lampions du deuxième séminaire technique du trienum 2017 – 2019 organisé du 22 au 23 janvier 2018 à Kinshasa par le Bureau de Liaison de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale pour l’Afrique Centrale (BLAISAC) en collaboration avec l’Institut National de sécurité Sociale (INSS) se sont éteints hier mardi 23 janvier au Kempinski Hôtel Fleuve Congo sur une note de satisfaction.

En  témoignent les recommandations pertinentes que les experts venus du Gabon, de la République Centrafricaine, du Cameroun et ceux de la République Démocratique du Congo ont formulées à l’issue de ces travaux dont le thème portait sur la problématique de l’investissement des fonds de la sécurité sociale.

La cérémonie de clôture de ce séminaire technique régional a été rehaussée par la présence du Ministre d’Etat en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, M. Lambert Matuku Memas, et par celle du Gabonais Arsène Lessy Mukandja, Secrétaire général de la CNSS du Gabon et représentant de Mme la Présidente du Comité Directeur du Bureau de Liaison de l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS).

L’Institut National de Sécurité Sociale (INSS), co-organisateur du séminaire technique de Kinshasa, a été valablement représenté par son Directeur Général, Mme Agnès Mwad Nawej Katang. Dans son allocution de clôture, la patronne de l’INSS a rendu un hommage déférent au Président de la République Joseph Kabila. Selon elle, quel que soit l’environnement dans lequel évolue un organisme de sécurité sociale, la constitution des réserves est fonction d’une vision managériale caractérisée par une discipline rigoureuse et une rationalité dans la gestion des ressources disponibles.

Agnès Mwad a également reconnu que les réserves accumulées sont considérées comme source de formation de capital destiné à absorber les augmentations de charge ou l’effritement des recettes consécutives aux fluctuations aléatoires et de garantir le paiement futur aux bénéficiaires. Aussi a-t-elle ajouté que ces réserves doivent être investies dans des secteurs porteurs et créateurs d’emplois, en vue de contribuer à l’extension de la couverture sociale.

Tout en saluant la pertinence des échanges ayant entouré le séminaire technique tenu à Kinshasa, Agnès Mwad a promis de ne ménager aucun effort pour la mise en œuvre des recommandations issues de ces travaux et s’est engagée à poursuivre sa politique de constitution des réserves pour l’INSS.

Les Recommandations

A l’issue des travaux auxquels ont été associés les délégués de la MUPEMNET de la Côte d’Ivoire ainsi que ceux de la Mutuelle de santé des enseignants de la RDC, ceux de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat (CNSSAP), et ceux de la Caisse de retraite de la Banque centrale du Congo, une série de recommandations ont été  formulées.

Ces recommandations portent notamment sur l’approfondissement de la réflexion sur la diversification des placements des fonds de sécurité sociale, la sensibilisation des pouvoirs publics sur la flexibilité de la loi en matière d’investissement desdits fonds, la conscientisation des pouvoirs publics pour limiter les interférences dans les décisions des organismes de sécurité sociale, la prise en compte des lignes directrices dans l’élaboration d’un plan de gestion des risques, la nécessité d’autonomiser les Conseils d’Administration en matière des décisions d’investissements, la correspondance entre les investissements et la nature des ressources investies, les études de faisabilité, la prise en compte des délais de récupération dans les investissements, et le renforcement des capacités du personnel chargé des investissements.

Par DMK