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La remise et reprise au CAMI fixée au 2 juillet

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La remise et reprise au CAMI fixée au 2 juillet

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les ONG féminines du secteur ressources naturelles soutiennent le choix porté sur Mme Chantal Bashizi


Par GKM

Femmes Solidaires (FESO) et d’autres structures Féminine de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles sont préoccupés par la situation qui se passe au Cadastre Minier de la RDC (CAMI) où la remise et reprise entre le comité sortant et entrant enregistre des reports.

La bonne nouvelle pour ces organisations féminines est que la date de remise et reprise entre les deux directeurs vient d’être enfin fixée au vendredi 2 juillet 2021 par le Premier Ministre Jean –Michel Sama Lukonde. Dans un communiqué conjoint signé par Femmes Solidaires (Feso), le Réseau pour le Développement Intégral du Congo (Redic), la Solidarité de Femme sur le Fleuve Congo (Soffleco), Hope Mama Africa (Hma), Oisillons Groupe – le Monde par le Féminin, Dynamique de Jeune et Femme pour le Développement Durable (Djfed),ces organisations féminines souhaitent cette fois-ci qu’il n’y ait plus de report, et que les mécanismes d’implication de la Société Civile dans le suivi des activités du Cadastre Minier soient clarifiés par Le Ministère des Mines et la Direction Générale de cet établissement public.

« Il est connu de tous que la nouvelle Directrice Générale, Madame Chantal Bashizi, a été nommée en remplacement de l’ancien DG, et que sa notification, bien que tardive, lui a récemment été adressée par la nouvelle ministre des Mines du Gouvernement Sama Lukonde. La notification officielle est le document requis pour qu’un DG entre officiellement en fonction. Curieusement, cela n’est toujours pas le cas pour la nouvelle DG », constate Mme Mignonne Mbombo, du FESO.

« Pour que la RDC se retrouve dans la manne minière dont le pays est doté, on doit laisser Mme Chantal Bashizi mettre en œuvre les modifications qu’elle a intégrées dans le Code Minier révisé en tant que Vice- Président de la Commission gouvernementale chargée de la révision du Code Minier », ajoute-t-elle.

Victime de son statut féminin

Les organisations féminines de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles rappellent dans le communiqué conjoint que le Ministre des Mines a déjà reçu les copies conformes de 5 Ordonnances à notifier aux impétrants.
Pour rappel, l’ancien ministre des Mines de l’équipe Ilunkamba avait notifié à 4 personnes nommées au CEEC, SAEMAPE, SGNC et CRM. Mais, rien n’avait été fait pour la seule femme nommée comme mandataire au Cadastre Minier (CAMI). « Est-ce parce qu’il s’agit d’une femme ? », s’interroge Mme Mignonne Mbombo.

« Nous condamnons la discrimination faite à la femme alors que sur le plan international on a ratifié la CEDEF, la résolution 1325 etc., sur le plan africain le protocole additionnel à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme et puis sur le plan national on viole l’article 14 de la Constitution.

Nous rappelons ici que la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi prône la promotion de la femme et l’équilibre genre. Nous devons lutter pour que la femme congolaise trouve sa véritable place dans la société », martèlent ces organisations féminines.
Selon elles, la léthargie risquerait de mettre en mal l’avenir du Cadastre minier qui, soit dit en passant, constitue une structure importante dans la gestion du secteur minier de la RDC.