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CENI, Loi Tshiani : Félix Tshisekedi très mal compris

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CENI, Loi Tshiani : Félix Tshisekedi très mal compris

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Par MKM

En marge de la 76ème Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République a non seulement multiplié des contacts avec diverses personnalités, mais il a aussi accordé une interview à la Voix d’Amérique .Deux des points soulevés à travers les questions posées sont commentés en sens divers, dont les uns vont jusqu’à contredire totalement le fond de la pensée de l’Interviewé. Autour de la proposition de loi dite Noël Tshiani Muadianvita et la désignation des membres pour le quota des Confessions religieuses, des réactions passionnelles sont enregistrées.

Si Félix-Antoine Tshisekedi déplore la mauvaise gouvernance de la RDC avec certains Congolais de père et de mère.
On semble bien s’appesantir sur ce constat malheureux, généralement servant d’alibi à ceux que répugnent la proposition de Tshiani, endossée par le député national Pululu. Est-ce à dire que le N° 1 des Congolais est contre ou désapprouve la démarche de l’auteur de cette proposition de loi ?

Nenni, il n’a pas voulu donner son avis sur ce sujet à polémiques, surtout qu’on a malicieusement détourné l’attention de plusieurs Congolais en exhibant dans la confusion la Congolité qui n’est pas en tout cas de saison dans les réalités de la RDC. Il est question pour Noël Tshiani de verrouiller l’accès aux fonctions régaliennes.

Les naturalisés et autres compatriotes d’un parent originaire de la RDC peuvent prétendre à d’autres activités sans nullement s’immiscer dans les sphères réservées aux enfants de la RDC sans une autre patrie. Que disent les tenants de cette thèse erronée par rapport aux propos débités par l’interviewé par rapport à la même question, selon lesquels il ne voit aucun inconvénient que cette proposition loi ne puisse faire l’objet d’un débat parlementaire.

Car, pour Félix-Antoine Tshisekedi, c’est aussi ça la démocratie et l’état de droit, on ne peut interdire à toute une nation de pouvoir réfléchir au sein des institutions législatives. On évite sciemment d’intérioriser cette pensée contenue dans l’entretien accordé au journaliste américain d’origine congolaise en vue de se faire bonne conscience.

Par rapport à la désignation des candidats délégués à la CENI pour le compte des Confessions religieuses, le Président de la RDC refuse de s’immiscer dans un dossier entre les mains de l’Assemblée nationale, obligée de s’assumer par rapport à l’évolution de la situation. Fatshi n’a nullement recommandé le retour à la table des négociations, comme semblent l’insinuer certains esprits.

Il n’est pas pour tel ou tel candidat. Il a eu le temps de vérifier les allégations de soupçon distillé contre certains de ses conseillers en faveur d’un candidat président de la CENI, sans fondement au finish. Ayant reçu les Confessions religieuses pendant les consultations, il est d’aucune utilité de recevoir le groupe qui s’est séparé des autres autour de la désignation des délégués à la Nouvelle CENI devant organiser impérativement les élections en 2023.