Par Thony Kambila

Pour mettre fin aux pollutions sonores qui ont élu domicile dans la capitale congolaise, l’hôtel de ville de Kinshasa vient d’adresser une circulaire à tous les bourgmestres de la ville-province de Kinshasa, les interpellant sur le non-respect des instructions anti-pollution sonore.

” Je vous rappelle, une fois de plus les dispositions de l’article 62 de l’Edit n’003/ 2013 du 09 septembre 2013 relatif à l’assainissement et à la protection de l’environnement dans la ville de Kinshasa “, lit-on dans ce document. L’hôtel de Ville rappelle aussi qu’il est interdit sur l’ensemble de la capitale tout bruit causant une gêne pour le voisinage ou nuisible à la santé de l’homme.

” Je constate malheureusement qu’à travers vos communes respectives, les tenanciers des débits de boisson, les différentes églises et beaucoup d’autres petits points de commerce à l’instar des kiosques violent délibérément les prescrits de cette disposition ; sans la moindre réaction de votre part “, indique le document.

Kinshasa devient invivable

A côté des décharges publiques nauséabondes, sur plusieurs artères, les nuisances sonores deviennent insupportables et Kinshasa devient invivable. Pourtant, il y a plusieurs mois, le gouverneur de la ville allait déclaré la guerre contre ce fléau qui ne permet pas aux Kinois de bien se reposer. Les pollutions sonores sont le quotidien de la capitale congolaise

Le long de plusieurs grandes artères comme Mushie à Lingwala, Kapela et Kimwenza à Kalamu, couloir Kimbuta à N’djili, etc, des églises et terrasses rivalisent en pollutions sonores, sans se préoccuper des dégâts que cela cause sur la santé des Kinois.

Pour certains observateurs, l’hôtel de ville de Kinshasa doit prendre des mesures plus sévères et efficaces pour restaurer l’ordre dans ce secteur.