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Selon une motion d’information hier à l’Assemblée nationale: une enquête parlementaire exigée sur Fally

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Selon une motion d’information hier à l’Assemblée nationale: une enquête parlementaire exigée sur Fally

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les médias appelés à soutenir les FARDC
Par Marcel Tshishiku

Un député national a, dans une motion d’information,demandé au Bureau de l’Assemblée nationale de diligenter une enquête parlementaire visant à déceler les auteurs des cas de morts et de blessés graves survenus lors du concert de l’artiste musicien Fally Ipupa, qui s’est déroulé le 29 octobre au Stade des martyrs de la Pentecôte.

« Ce consert s’est soldé par le bilan macabrede 11 personnes décédéessur le champ et 7 autres gravement blessées, suite au nombre très important des spectateurs… Pendant que nous perdons chaque jour des compatriotes à l’Est de notre pays suite à l’agression injuste de notre pays par le Rwanda, le Gouvernement nous aurait épargnés de ces 11 morts de trop et de ces blessées graves, si toutes les précautions nécessaires étaient prises.Que nous coûterait-il, si… toutes les manifestations de ce genre étaient suspendues. Qu’une enquête sérieuse soit menée pour que les auteurs de ces actes ignobles soient décelés et que chacun (d’eux) répondent de ses actes devant les cours et tribunaux », a insisté le député.

Soutien des médias aux FARDC !

Le même député a expliqué que… la guerre peut aussi se faire à travers les médias et que l’ennemi peut utiliser tous les canaux possibles pour décourager les vaillants combattants engagés dans les FARDC pour défendre l’intégrité du territoire national de la RD Congo.

Fustigeant les abus dont les médias rd congolais se rendent coupables, cet élu national suggère au Gouvernement de sanctionner quiconque se permettrait de relayer, à travers les réseaux sociaux, un message ou une image allant dans le sens de décourager les vaillants soldats. Il suggère également que la chaîne nationale,la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), puisse sensibiliser la population dans le sens de soutenir les militaires.

« Des gens mal intentionnés nous accuse, nous députés, de ne pas être compatissants envers nos compatriotes de l’Est du pays qui sont victimes des affres de cette guerre injuste qui nous est imposée. Je suggère enfin, qu’une séance plénière soit convoquée, au cours de cette session budgétaire, même à huis-clos, en vue de chercher des voies et moyens pour le soutien total des forces armées.

Il faudra une sensibilisation tous azimuts dans le sens d’aller au champ de bataille, même à main nue pour combattre l’ennemi à l’égard de ce qu’avait fait Laurent-Désiré Kabila lors de la première agression de notre pays par le Rwanda », a conclu le député.

Discipliner les médias

En réaction à cette motion, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a invité la presse à se montrer engagée et combattante à côté des FARDC.

« Nous-mêmes,… nous devons garder des habitudes dignes. Pas des attaques, pas de querelles entre nous. Nous devons rester unis… Dans la division, on ne gagne pas. Nous devons discipliner aussi les médias. Les réseaux sociaux racontent n’importe quoi.Il faudrait que la proposition de loi sur la cybercriminalité soit examinée le plus tôt possible… », a poursuivi le chef de la Représentation nationale.

Et d’ajouter : « Pour témoigner notre compassion envers nos frères et sœurs qui souffrent dans l’Est, l’Assemblée nationale contribuent… Nous avons donné 100 000 USD… et il nous reste 100 000 USD pour l’Ituri.

Pour le reste, faites-nous confiance. Nous n’allons pas tout dire ici. Nous prendrons contact avec les autorités compétentes. Restons ensemble. Faisons confiance au Commandant suprême de nos forces armées. Faisons confiance à nos vaillants soldats. Avec Dieu, nous vaincrons », a rassuré Christophe Mboso.

Grève des enseignants à Ilebo

Selon une motion d’information soulevée par un autre député, les enseignants du territoire d’Ilebo, dans la province du Kasaï, ont abandonné les salles de classes depuis près de 3 semaines à cause du non-paiement des salaires de septembre et octobre 2022.Cette situation pourrait impacter la qualité de la formation des enfants. La CARITAS qui est chargée de payer les salaires des enseignants le fait de manière irrégulière. Pourtant, tous les enseignants du secteur public ont le même employeur qui est l’Etat congolais.

« Comment expliquer que les enseignants d’Ilebo touchent, ces derniers temps, leurs salaires en retard de 2 à 3 mois par rapport aux autres », a interrogé ce député national, avant de demander au Bureau de la Chambre basse de s’impliquer pour une solution idoine.

Pour sa part, Christophe Mboso lui a demandé de prendre contact avec le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale pour préparer la lettre et appeler le ministre à se présenter devant les élus nationaux pour justifier ce désagrément.