Par LKT

Le survol, hier lundi 07 novembre 2022, de l’espace aérien rwandais par un avion de combat des FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo, de type Sukoï-25, a créé un vent de panique du côté de ce pays voisin, craignant une éventuelle attaque part de la RDC.

Le Gouvernement congolais a vite fait de calmer les esprits en rappelant l’engagement des dirigeants actuels de la RDC de respecter l’intégrité territoriale de tous les pays avec lesquels la RDC partage la frontière.

Y compris le problématique Rwanda qui se sert des terroristes du M23 (Mouvement du 23 mars) pour déstabiliser la partie Est de la RDC, où il a même occupé des localités dans le territoire de Rutshuru et la cité de Bunagana, dans le Nord-Kivu, en violation du droit international.

A part la panique que l’incident d’hier a suscité à Kigali, cette situation doit toutefois servir de leçon au régime de Kigali qui à travers son Président Paul Kagame, ne cesse de déstabiliser le pays de Félix Tshisekedi. Cela démontre que le Rwanda n’est pas à l’abri d’une attaque de la part l’Armée congolaise.

C’est aussi la preuve que le Rwanda est vulnérable malgré les apparences affichées par le dictateur de Kigali. Sinon, comment expliquer qu’un avion de guerre congolais ait survolé aussi facilement le ciel rwandais sans être inquiété.

Mais telle n’était pas l’intention du Gouvernement congolais, qui dans un communiqué, publié dans les minutes qui ont suivi cette situation, a indiqué qu’il s’agit d’un avion non armé “qui a malencontreusement survolé l’espace aérien de la République du Rwanda”.

Aux autorités congolaises de rassurer, dans le même communiqué: “le Gouvernement de la République réaffirme que de la même manière qu’elle tient à son intégrité territoriale, la RDC n’a jamais nourri l’intention de violer celle de son voisin”.