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20 des 26 provinces de la RDC ont notifié plus de 5.000 cas de variole du singe en 2022

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20 des 26 provinces de la RDC ont notifié plus de 5.000 cas de variole du singe en 2022

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Par N.T.

20 des 26 provinces de la République Démocratique du Congo a notifié, en 2022, 5.740 (cinq mille sept cent quarante) cas de variole du singe ou Monkeypox dont 230 décès, selon le rapport annuel de la Direction de surveillance épidémiologique de la direction générale de lutte contre la maladie du ministère de la Santé, Hygiène et Prévention.

“Vingt provinces sur vingt-six ont été touchées. Les provinces de la Tshopo, du Sankuru, du Kasaï, de la Tshuapa, du Maniema et de l’Equateur ont notifié un grand nombre de cas par rapport aux autres”, a fait remarquer le rapport.
La RDC reste un pays endémique où plusieurs foyers sont fonctionnels. Cette maladie reste confinée dans la zone forestière de la cuvette centrale du pays.

Le même rapport a souligné que plusieurs défis sont à relever, notamment la surveillance au cas par cas qui n’est pas opérationnelle, le taux de confirmation au laboratoire qui reste faible et les intrants de prise en charge des cas ou de prélèvement qui sont quasi inexistants.

Plusieurs actions ont été aussi menées en cette même année, entre autres l’investigation des cas de Monkeypox dans certaines provinces du pays. La variole du singe est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une zoonose virale, c’est-à-dire que ce virus peut être transmis à l’être humain par les animaux. Il peut également donner lieu à une transmission interhumaine et passer de l’environnement à l’humain.

Le premier cas humain de Monkeypox a été détecté chez un enfant de 9 mois à Basankusu, dans la province de l’Equateur, au Nord-ouest de la RDC.

Les symptômes de la variole du singe

La variole du singe peut causer divers signes et symptômes. Alors que certaines personnes présentent des symptômes moins sévères, d’autres peuvent développer une maladie plus grave et avoir besoin de soins dans un établissement de santé. Les personnes généralement les plus à risque sont les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées.

Les symptômes les plus courants identifiés lors de la flambée épidémique de 2022 sont de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs dorsales, un manque d’énergie et un gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie). Ils sont suivis ou accompagnés d’une éruption cutanée qui peut durer deux à trois semaines. L’éruption cutanée peut toucher le visage, les paumes des mains, la plante des pieds, l’aine et les zones génitales et/ou anales.

Elle peut aussi être localisée sur la bouche, la gorge, l’anus ou le vagin, ou encore sur les yeux. Le nombre de lésions varie d’une seule à plusieurs milliers. D’abord plates, les lésions cutanées se remplissent ensuite de liquide avant de former une croûte qui se dessèche et finit par tomber, alors qu’une nouvelle couche de peau se forme en dessous.

Des études sont en cours pour suivre et mieux comprendre les symptômes apparus pendant cette nouvelle épidémie, notamment leur durée et les parties du corps susceptibles d’être touchées.