Conformément au calendrier de la CENI, l’audit externe du fichier électoral est entamé depuis hier lundi 15 mai et prendra fin le 20 du même mois. La Centrale électorale a désigné 5 experts nationaux et internationaux qui vont se charger de la besogne dans un délai de cinq jours, à dater d’hier lundi. Parmi eux, Madame Janet Love (Afrique du Sud), Monsieur Muhabi Lufu Chisi (Malawi), Monsieur Joseph Topangu (RDC) et Monsieur Kabata Kabata Kabamba (RDC).

Cette équipe, comprenant trois Congolais, un Sud-africain et un Malawite, a été constituée sur base de l’appel à candidatures lancé par la CENI. Les experts désignés font partie de 200 postulants ayant déposé chacun son dossier. Il sied d’indiquer que dans son communiqué du vendredi 12 mai, Mme le rapporteur de la Centrale électorale avait bien laissé entendre que l’audit externe du fichier électoral n’est pas une obligation. Mais au contraire, avait renchéri Mme Patricia Nseya Mulela, un exercice relevant tout simplement de bonnes pratiques de management des administrations publiques.

Une façon bien réfléchie pour la CENI, jouissant de son indépendance, contre toute influence politicienne. Il n’est pas de son devoir de tenir un quelconque cadre de concertation, sans titre, ni qualité. Quand on sait que cette activité nécessite non seulement l’autorisation du Parlement, mais aussi des moyens financiers supplémentaires.

La machine étant en marche, il ne reste qu’à ceux qui seront éligibles de se préparer pour les élections. En se fiant à certains caprices, on risque d’enregistrer un retard susceptible de soulever des vagues de protestations infinies, Adolphe Muzito et d’autres acteurs socio-politiques ayant déjà sonné le tocsin. Le président du Nouvel Élan, lui au moins, dans un sens presque pacifique, par rapport à d’autres dans la logique de la terre brûlée.