Par MKM

Promulguée, la Loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse , d’information et d’émission par la radio , TV , la presse écrite ou tout autre moyen de communication, risque d’accoucher d’ une série de dysfonctionnements dans la pratique, si les mesures d’accompagnement ne sont pas rapidement prises pour l’adapter au travail que doivent fournir les professionnels ayant aussi à l’esprit le Code numérique promulgué pendant la même période.

Le foisonnement des vidéos sur les réseaux sociaux en rapport avec la marche du quatuor Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga en dit long. Tout le monde s’est référé à ces vidéos distillées à profusion pour interpréter les incidents. Les fournisseurs de ces images dont les unes hors normes mais diffusées et publiées par certains médias dans l’unique but de satisfaire son camp, sans tenir compte des impératifs prioritaires en faveur de l’unité du pays et de la cohésion nationale. La manipulation des images est à son comble accentuant la fracture sociale, déjà en déliquescence avancée.

Et pourtant, cette loi saluée par tous en dépit de certaines imperfections facilement absorbables, donne l’occasion aux professionnels des médias de se remettre en cause. En plus de se conformer au Code numérique. Malheureusement, c’est le moment choisi pour perpétuer la mauvaise impression. Un présentateur accepte de recevoir des invités qui se lancent dans l’apologie des antivaleurs sans le remettre sur la bonne voie. En plus de toutes les récriminations contre la police, le quatuor de la manifestation de samedi dernier et les deux autres partis politiques ayant paradé le même jour, on devrait enregistrer des observations claires sur le traitement responsable de l’information.

Mais, à qui revient cette tâche du côté de la profession du métier d’informer ? La confusion aidant entre Régulation et Autorégulation, le danger est bien là. Vivement des mesures d’accompagnement pour favoriser la pratique responsable de ce métier noble.