Par MKM

On assiste à une véritable levée des boucliers depuis la publication de la circulaire annonçant la fin du moratoire contre la peine de mort en date du 13 mars. Mme Rose Mutombo Kiese, en sa qualité de ministre de la Justice et Garde des sceaux, a mis en exécution la résolution adoptée lors du Conseil des ministres, le 9 février.

D’aucuns considèrent cette mesure comme un recul, alors que le génocide enregistré à l’Est plus de 30 ans et le banditisme urbain qui ne faiblit pas dans les grandes villes de la République Démocratique du Congo, ont surtout comme base la rébellion, la trahison, l’espionnage… D’autres la trouvent fondée et souhaitent d’autres actions d’accompagnement. Le cas de la véritable réforme de la justice Pour ne pas donner lieu à des règlements des comptes.

D’une manière catégorique, personne n’encourage l’espionnage à la base de certaines contreperformances sur les champs de bataille. Le mixage et le brassage de différentes troupes armées ont conduit à certaines faiblesses, en train d’être corrigées. Mais les conséquences entraînées sont désastreuses,des morts,viols, destructions méchantes des infrastructures, désarticulation des forces de sécurité, perte des confiances… Bien encadrée cette mesure ne manquera de produire des résultats à long terme.

La souveraineté de la RDCongo est aussi à ce prix, contrairement aux manipulateurs étrangers, dans tous les coups contre l’intégrité territoriale de la RDC.