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Saluant la bonne volonté du Président de la République d’œuvrer en faveur de ses membres : la FENAPHACO propose des actions à mener pour la promotion des droits des personnes handicapées

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Saluant la bonne volonté du Président de la République d’œuvrer en faveur de ses membres : la FENAPHACO propose des actions à mener pour la promotion des droits des personnes handicapées

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Par Marcel Tshishiku

La Fédération nationale des associations des personnes handicapées du Congo (FENAPHACO) a proposé, au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, des actions à mener pour lever le pari de l’amélioration des conditions de vie de ses membres à travers le territoire national. La FENAPHACO a formulé ces recommandations lors de sa Deuxième Convention politique de la jeunesse vivant avec handicap de Kinshasa organisée vendredi le 22 mars à Lemba, une commune de la capitale congolaise, sur le thème « Bilan de la gouvernance nationale sur la question des personnes handicapées en RDC de 2019-2023 ».

« Nous avons félicité le Président de la République qui avait pris l’initiative de mettre en place le ministère en charge des Questions des personnes handicapées. Nous avons même appris que le Chef de l’Etat a retenu la liste des membres du prochain Gouvernement, parce qu’il n’y avait pas la présence des personnes vivant avec handicap (PVH) », s’est réjoui Me Pindu-di-Lusanga Patrick, coordonnateur national de la FENAPHACO.
Il a également indiqué que, dans tous ses discours, le Président de la République a toujours dit que les PVH ne peuvent pas être mises de côté dans la gouvernance en RDC et la FENAPHACO a salué le vote de la Loi organique portant promotion et protection des droits des PVH en RDC et la mise en place du secrétariat général de l’Administration des PVH.

Maintien du ministère des Questions des personnes handicapées

Puis, Me Pindu-di-Lusanga Patrick a plaidé pour le maintien du ministère en charge des Questions des personnes handicapées.
« Malgré toutes ces bonnes volontés, nous avons constaté que le bilan de la question de handicap en RDC de 20219 à 2023 est largement négatif. C’est pourquoi, nous recommandons que, dans le prochain Gouvernement, qu’il y ait toujours nomination d’un ministre en charge des Questions des PVH rattaché à la Présidence de la République et que le Gouvernement ait une politique nationale, un plan d’action national et une stratégie nationale sur la question des PVH », a poursuivi Me Pindu.

Et d’insister : « Nous avons même conseillé que, dans les différentes nominations du Président de la République, qu’on tienne compte des PVH, y compris au sein du cabinet du Président de la République, du cabinet du Premier ministre, des cabinets du président de chacune des deux chambres du Parlement, en l’occurrence l’Assemblée nationale et le Sénat, qu’il y ait la présence d’un conseiller spécial chargé des questions de PVH… pour arriver à l’amélioration des conditions de vie des PVH et permettre à ces personnes de jouir de leurs droits reconnus dans la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, dans la Charte africaine des droits des personnes handicapées et dans la Loi organique portant promotion et protection des droits des personnes handicapées en RDC ».

Présence des PVH dans toutes les institutions publiques

Dans le même ordre d’idées, Me Pindu-di-Lusanga Patrick a demandé au Président de la République de faire en sorte que 5% des membres du prochain Gouvernement soient des PVH ; de respecter l’alinéa 2 de l’article 49 de la Constitution, sans oublier l’article 43 de la Loi organique portant promotion et protection des droits des PVH relative à la consultation et à la représentativité des PVH dans la composition et la formation des équipes gouvernementales au niveau national et provincial.

Même son de cloche de la part de Me Mbangu Glory qui a expliqué que, vu les instruments juridiques ci-haut évoqués, particulièrement la Charte africaine de la jeunesse à ses articles 10 et 11 prônant la participation des jeunes à la vie sociétale, la FENAPHACO demande au Chef de l’Etat et au formateur de prendre en compte la question des PVH. « C’est pourquoi, nous insistons que les jeunes vivant avec handicap soient pris en compte lors du prochain Gouvernement de la République », a-t-il conclu.