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Commune de Mont-Ngafula : la population pour l’installation d’un sous-commissariat de la PNC au quartier Ngansele

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Commune de Mont-Ngafula : la population pour l’installation d’un sous-commissariat de la PNC au quartier Ngansele

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Par Thony Kambila

Suite à la mort de deux personnes, dont un homme et une femme lundi dernier et une autre grièvement blessée, après une attaque à mains armées ciblée dans le quartier Ngansele, situé dans la commune de Mont-Ngafula, à Kinshasa, non loin des quartiers Kimwenza et Kindele, la population de cette partie de la capitale demande aux autorités de la ville d’installer un sous- commissariat de police dans ce quartier, pour sécuriser ses habitants.
Ce plaidoyer est du chef adjoint du quartier Ngansele, Samuel Kazadi, contacté après le drame qui s’est produit dans son quartier.

« Ce genre de drame nous inquiète beaucoup, nous n’avons pas cessé d’écrire à notre hiérarchie, afin d’implanter un sous-commissariat près de notre quartier. Aucune réponse favorable ne nous est parvenue jusqu’à présent. Espérant que cette situation l’éveillera et que nous aurons une suite favorable à notre problème », a-t-il expliqué.

Les quartiers Ngansele, Kimbondo et Kimvula, dans la commune de Mont-Ngafula, connaissent une insécurité grandissante causée par des bandits à mains armées. Des bandes d’inciviques font des incursions dans des maisons, pillent, parfois, saccagent et terrorisent les habitants de ce coin de Kinshasa. La population de cette contrée a lancé un cri de détresse auprès des autorités compétentes, afin de leur assurer le droit à la sécurité.

Conscientisation des enfants

De son côté, le chef du quartier Kimvula a, au cours d’une réunion, appelé les parents ayant les enfants en âge d’adolescence et adulte à conscientiser ces derniers sur les conséquences qu’ils peuvent subir en se retrouvant dans le banditisme urbain communément appelé «  Kuluna ». Cette réunion a fait suite à l’insécurité criante dans cette partie de la ville, où un groupe de 15 jeunes, non autrement identifiés, opère avec des armes blanches, le visage dissimulé par des cagoules. Ils font éruption chez les paisibles citoyens la nuit, en les dépouillant de leurs biens de valeurs. La semaine passée, deux jeunes filles d’une même famille ont été violées par cette même bande.

Les quartiers Ngansele, Kimbondo et Kimvula, dans la commune de Mont-Ngafula, connaissent une insécurité grandissante causée par des bandits à mains armées. Des bandes d’inciviques font des incursions dans des maisons, pillent, parfois, saccagent et terrorisent les habitants de ce coin de Kinshasa. La population de cette contrée a lancé un cri de détresse auprès des autorités compétentes, afin de leur assurer le droit à la sécurité.
Il sied de rappeler que deux personnes, dont un homme et une femme ont été tués lundi 15 avril dernier et une autre grièvement blessée, après une attaque ciblée à mains armées dans le quartier Ngansele, à Mont-Ngafula.

«J’ai entendu des tirs, environ dix balles Arrivée à deux heures quinze, je suis ressorti et j’ai vu trois personnes à terre, dont deux femmes et un homme. La femme du propriétaire de la maison avait déjà succombé, nous avons pu tous les emmener aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK), malheureusement, M. Pierrot est mort quelques heures après et la sœur de sa défunte épouse est dans un état critique », a déclaré Denis Ipake, un témoin, voisin du défunt.

Et de poursuivre : « Nous avons fait appel aux policiers, fort malheureusement aucun n’est venu avec nous faute d’effectifs au poste de police. Ces derniers se sont quand même présentés sur le lieu du drame, bien qu’ils n’aient pas pu appréhender les criminels. Nous demandons que la justice soit faite à ces innocents décédés qui ont laissé derrière eux quatre enfants, tous âgés de moins de dix ans ».