Elle était soupçonnée de détenir du cannabis
Par YHR

Nicki Minaj, qui devait donner dans la soirée du samedi 25 mai un concert à Manchester, au Royaume-Uni, a présenté ses excuses après l’annulation d’un concert à cause de son interpellation. La chanteuse et rappeuse avait été détenue pendant quelques heures à l’Aéroport d’Amsterdam-Schiphol, car soupçonnée de possession de cannabis. Elle a finalement été libérée hier soir, peu avant 22h, après avoir payé une amende de 350€. L’interprète d’« anaconda » a assuré que le cannabis se trouvait dans les bagages d’un garde du corps.

« Ils ont donc réussi leur plan de ne pas me laisser monter sur cette scène ce soir »

La star a publié sur les réseaux sociaux des images d’elle pendant son interrogatoire, puis un long message d’excuse où elle accuse la police d’avoir tout fait pour l’empêcher de se produire sur scène.

« Je suis arrivée à Manchester il y a un peu plus d’une heure, après avoir passé 5-6 heures dans une cellule », a-t-elle expliqué sur Instagram vers 2 heures du matin, précisant être dans son hôtel. Elle précise que la salle de concert Co-op Live avait donné son accord pour prolonger son concert de 23h à 23h30, mais la star est arrivée largement trop tard.

« Ils ont donc réussi leur plan de ne pas me laisser monter sur cette scène ce soir », regrette-t-elle, assurant avoir demandé à ses avocats « et à Dieu », de prendre le relais dans cette histoire. Minaj dit avoir pris de nombreuses vidéos comme preuves.
« S’il vous plaît, veuillez accepter mes excuses les plus profondes et les plus sincères. Ils savaient certainement exactement comment me faire du mal aujourd’hui, mais cela aussi passera. », a-t-elle encore ajouté, assurant travailler pour trouver de nouvelles dates, avec « une option en juillet » et une autre en juin.

Elle évoque par ailleurs un « bonus supplémentaire » pour ceux qui avaient leur ticket pour samedi soir. « Nous venons de relâcher une Américaine de 41 ans que nous avions arrêtée à l’aéroport de Schiphol cet après-midi parce qu’elle était soupçonnée d’exporter des drogues douce », ont déclaré les services de police néerlandais sur X (ex Twitter).

La vente et la consommation de haschich, de cannabis et de leurs dérivés pas légale aux Pays-Bas

Contrairement à l’idée abondamment véhiculée à l’étranger, la vente et la consommation de haschich, de cannabis et de leurs dérivés, qui attirent depuis des décennies des fumeurs du monde entier n’est pas légale aux Pays-Bas. Depuis les années 1970, les drogues dites douces y sont « tolérées », et « les autorités choisissent de ne pas poursuivre les contrevenants », d’après le site internet du Gouvernement. Il était en effet jusqu’ici totalement illégal de cultiver du cannabis aux Pays-Bas et d’approvisionner les populaires établissements de vente. Le transport de drogues vers un autre pays reste illégal.