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Application du Protocole de Maputo : la CNDH s’implique dans le renforcement des capacités des avocats de Kisangani sur les droits sexuels et reproductifs

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Application du Protocole de Maputo : la CNDH s’implique dans le renforcement des capacités des avocats de Kisangani sur les droits sexuels et reproductifs

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Par LKT

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo s’est impliquée dans le renforcement des capacités des avocats du barreau de Kisangani, dans la province de la Tshopo, sur le droit sexuel et reproductif assuré par le Protocole de Maputo, a relevé, hier jeudi 06 juin, la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, dans un entretien avec la presse. “

Les travaux tenus du 04 au 05 juin 2024 entrent dans le cadre d’appuyer le renforcement des capacités des acteurs du système judiciaire de Kisangani sur l’application du Protocole de Maputo dans le traitement des dossiers d’avortement et des droits sexuels et reproductifs “, a dit Me Gisèle Kapinga, coordinatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la CNDH-RDC. ” Nous avons vu le premier président de la cour d’appel de la Tshopo.

Le président du tribunal militaire de garnison de Kisangani, le président du Tribunal de grande instance de Kisangani et le président du tribunal pour enfant de Kisangani “, a ajouté cette présidente de l’AFEAC.

Elle est revenue sur le thème de l’atelier : ” Clarification des attitudes sur le droit à la santé sexuelle et reproductive “. Me Gisèle Kapinga Ntumba a, en outre, souligné qu’il s’agit d’un projet bénéficiant de l’appui de l’IPAS (une organisation mondiale, dans le domaine de la santé et des droits, axée sur l’amplification, la défense et la promotion de l’accès à l’avortement et à la contraception sans risque).

Le Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples amenant les États signataires à garantir les droits des femmes y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.