Après des incidents malheureux du 1er avril dans le Sankuru
Koy Wembolenga et Owambo sont pour l’instant écroués à l’Amigo PNC/CIAT de Katako-Kombe

La bande des jeunes délinquants de Katako-kombe, au Sankuru, dans la province du Kasaï-Oriental, auteurs d’agressions xénophobes le 1er avril courant, dans cette localité, vient d’être décapitée.

Selon des sources basées sur place, les éléments de la Police nationale congolaise de Katako-kombe viennent de réussir un joli coup de filet en mettant la main sur le chef du gang, un certain Koy Wembolenga, et son second, Owambo, non autrement identifié. Ils sont écroués à l’Amigo PNC/CIAT – de Katako-Kombe.

Ce jour-là, raconte-t-on, des jeunes du chef-lieu de ce territoire, prétendant venger leurs frères Tetela de la savane, prétendument maltraités par des Tetela de la forêt à Lodja, avaient enlevé et séquestré six commerçants originaires de Lodja.

Les infortunés ont été passés à tabac, dépouillés de leurs biens et ligotés par leurs bourreaux qui leur avaient accroché des pneus au cou pour les préparer au fameux supplice du collier. Ils n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention de la Police locale dont le commandant, le capitaine Koy Faïko Abdoul, a été grièvement blessé par ces inciviques qui se sont évaporés dans la nature.

La population locale souhaite que le calme règne définitivement dans cette partie du territoire national. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, avait convoqué une réunion d’urgence à Kinshasa, au lendemain de ces incidents, en vue de trouver des voies et moyens de mettre un terme à ce conflit et arrêter les auteurs.

Dans son point de presse tenu quelques jours plus tard, le porte-parole du gouvernement avait vivement condamné ces actes, appelant ainsi au calme toute la population de Katako-Kombe.

Maintenant que le chef de gang et son second sont aux arrêts, on espère que la situation est redevenue calme, et que toutes les mesures seront prises pour que pareils actes, décriés aussi bien par la population locale que par tous les Congolais en général, ne se répètent plus. Surtout qu’il y a eu des cas de perte en vies humaines ainsi que plusieurs maisons incendiées.

Par Lefils Matady