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Partenaire de la RDC : La France pour l’amélioration de la santé des populations

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Partenaire de la RDC : La France pour l’amélioration de la santé des populations

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L’Ambassadeur de France en RDC Alain Remy a animé une conférence de presse le mardi 1er mars 2016 en sa résidence de la Gombe à Kinshasa. Les actions de la France en appui au secteur Santé en RDC a été le principal sujet à l’ordre du jour.

Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur a défini l’objectif prioritaire de ces actions qui consiste à accélérer la mise en œuvre des fonds de l’aide publique mondiale, en renforçant la gouvernance des fonds par une meilleure implication de toutes les parties prenantes sur la santé des populations surtout celle des femmes et des enfants. Notre soutien pour les années à venir se poursuivra avec le même, a-t-il noté.

C’est juste en ce moment où l’Etat congolais, avec l’appui des partenaires, finalise son plan national de développement sanitaire 2016-2017(PNDS). La France s’engage dans l’amélioration de la santé mondiale avec un minimum de 892 millions d’euros de l’Aide publique au développement consacrée au secteur de la santé en 2013(selon l’OCDE). La santé est un élément essentiel de l’aide de la France pour le développement durable.

Dans sa Coopération en santé, elle a fait le choix des fonds verticaux en raison de leur efficacité. Les fonds ont permis un véritable changement d’échelle et ont permis d’atteint des résultats ayant un impact sur la santé des populations lors du Sommet du développement durable à New York tenu en septembre 2015.

Les résultats ont montré une évolution sensible comme vous le savez, et des millions de vies ont été sauvées grâce à un engagement mondialisé a précisé l’Ambassadeur.

C’est ainsi que, conformément à nos engagements, la France est depuis la création de cet instrument, le deuxième contributeur institutionnel au Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, juste derrière les Etats-Unis.

Les montants annuels de la contribution de la France représentent environ 400 millions de dollars par an. Concernant le soutien à la prévention de la santé des mères et des enfants, la France contribue à l’Alliance du vaccin, appelée Gavi Alliance, à hauteur de 5% des fonds pour l’achat des vaccins. Par ailleurs, comme pays engagé dans l’Europe, la

145 millions d’euros approuvés en janvier 2016

La France contribue à hauteur de 20% des financements du Fond européen de développement FED. Comme vous le savez, un programme de santé d’un montant de 145 millions d’euros a été approuvé en janvier 2016, pour l’appui de 5 provinces du Congo ainsi que des structures nationales comme la FADECAME. Ce programme bénéficie totalement de soutien de la France. Selon la conseillère de coopération régionale de santé Dr Hélène Degui,

Concernant la lutte contre les maladies prioritaires, depuis plus de dix ans, avec la création des fonds verticaux (Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, UNITAID et Gavi Alliance pour la Vaccination) la participation indirecte de la France s’élève à plus de 160 millions d’euros pour l’amélioration de la santé des populations.

A l’heure actuelle, le Congo dispose d’un financement de 715 millions d’euros sur la période 2015-2017 pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Il s’agit essentiellement de financer des médicaments et des moustiquaires imprégnées, du renforcement de capacités et l’amélioration de la chaine d’approvisionnement selon les orientations des programmes nationaux.

Pour le directeur de l’Agence France et développement(AFD), Jean-Christophe Maurin, en matière de santé publique, l’AFD a d’abord fait le choix de financer des programmes d’alimentation et de traitement de l’eau qui est un des principaux vecteurs de maladie , en milieu urbain en particulier.

En finançant, à hauteur de 26 millions d’Euros, des réseaux sont déjà capables d’alimenter plus de 400.000 personnes résidant dans les quartiers périphériques de la capitale (Masina, N’djili, Kimbanseke etc.).

D’ici 2018, près d’un million de kinois en bénéficieront. Grâce à la distribution d’eau potable qui ne subit aucun traitement chimique, car tirée de forages profonds (100 à 150 m), ce programme permet de limiter la pollution et les maladies hydriques, d’alléger le travail des femmes et des enfants de ces quartiers, et de faciliter leur insertion économique et sociale.

Le travail des mères est allégé. Leurs enfants, les filles surtout, vont facilement à l’école. Concernant les financements directs au système de santé congolais, AFD a concentré ses appuis pour l’amélioration de la santé maternelle et infanto-juvénille.

Dans son tour prof Emile Okitolonda Wemakoy, Président du Comité national de Coordination du fonds mondial de lutte contre le VIH-Sida, la tuberculose et le paludisme, la France au travers de son mécanisme Initiative 5% d’expertise France a apporté un appui continu depuis début 2014 au CCM-RDC avec la mise à disposition d’un expert international, chef d’équipe, et un pool de consultants internationaux et nationaux lors du processus de soumission des notes conceptuelles.

Le CCM-RDC a aussi pu bénéficier de la mise à disposition du même expert international pour assurer la fonction de secrétaire permanent par intérim. Les programmes nationaux de lutte contre les maladies devraient aussi bénéficier de l’appui de pharmaciens pour la gestion des intrants et de la chaine logistique.

Par Julie Muadi

 

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