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Amélioration du social des congolais : L’ASCOVI plaide pour la relance du secteur caféier

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Amélioration du social des congolais : L’ASCOVI plaide pour la relance du secteur caféier

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Etant donné que le secteur caféier avait occupé une place de choix dans les années passées en République Démocratique du Congo, le président de l’Association des Consommateurs de Produits Vivriers (ASCOVI), Patrice Musoko Mbuyi plaide pour la relance de ce secteur. « La culture du café a occupé dans le passé une place prépondérante dans l’économie de la RDC.

La contribution de cette culture était importante dans les revenus des personnes ou industries engagées dans la filière, à savoir : les planteurs, les commissionnaires (acheteurs), les usiniers, les fournisseurs des intrants (emballages), les transporteurs, les offices étatiques et enfin, les transitaires », a-t-il fait remarquer.

Selon lui, le café a été la culture de rente ayant favorisé la sédentarisation des populations rurales en limitant l’exode rural et autour de laquelle pouvait se développer diverses cultures vivrières susceptibles d’assurer la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté de la population rurale. Il est d’avis que cette culture a permis également à cette population rurale d’accéder facilement aux soins de santé et à scolariser les enfants.

Des recommandations

Par ailleurs, le président de l’ASCOVI a rappelé qu’après la politique de ‘’zaïrianisation’’ en 1973 et l’éclosion de la trachéomycose du caféier (maladie fongicide), le Bureau Central de Coordination (BCECO) avait financé, en 2006, des études des filières des produits agricoles d’exportation dans le but de relancer les activités dudit secteur. En plus, un colloque sur « l’amélioration du climat des affaires dans le secteur agricole » a été aussi organisé, à Kinshasa, et une série de recommandations ont été formulées.

Pour Patrice Musoko, ces propositions auraient pu permettre aux mandataires de l’Office National du Café (ONC) de sauver le secteur caféier qui est vital tant pour l’économie du pays que pour la survie des populations rurales productrices du café.

Et de déplorer « au lieu de s’efforcer à la relance du secteur caféier qui entrainera, à coup sûr, la relance des activités de l’ONC, les responsables actuels de cet Office, par manque d’imagination ou peut-être consciemment et grâce à l’impunité qui règne dans le pays, ont opté pour un raccourci consistant à la spoliation du patrimoine national issu de trois Offices par la vente des immeubles à travers le pays…

Il semblerait que depuis 2008, l’ONC n’a enregistré aucune exportation de café à partir de Kinshasa. Désespérés, la plupart de planteurs de caféier devront donc continuer à remplacer leurs plantations par des champs des cultures vivrières pour survivre alors que jadis, les exportations du café marchand rapportaient au pays une moyenne de 150.000.000Usd par an et le secteur caféier venait en 2ème position après le cuivre».

Par Tantia Sakata

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