Après le tout dernier hommage prévu ce jeudi : Un avion de la Belgique à la famille pour le rapatriement de Tshisekedi
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Une messe de requiem en mémoire de l’illustre disparu ce 9 février. Le dimanche dernier, le Palais du Heysel a connu une forte affluence des personnes venues pour les derniers hommages
Sauf changement de dernière minute, une messe de requiem sera célébrée ce jeudi 9 février à Bruxelles où le Président du Conseil National de Suivi de la Transition, de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ainsi que du Conseil des Sages du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement s’est éteint le mercredi 1er février vers 17h à l’hôpital Sainte Elisabeth, des suites d’une embolie pulmonaire.
Et il est très possible que ce culte religieux en hommage de l’illustre disparu soit dit à la Basilique de Koekelberg, la grande église de la Belgique accueillant généralement les célébrations de Te Deum en l’honneur des souverains belges.
La messe de requiem va clôturer la série de manifestations organisées dans le cadre des obsèques d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba sur le sol belge. Ce avant le rapatriement de la dépouille mortelle du « Sphinx de Limete ».
La Belgique ne s’est pas arrêtée à ses hommages rendus à ce Grand combattant de la promotion de la dignité humaine en RD Congo, elle a décidé de mettre à la disposition de la famille éplorée un avion pour le rapatriement de l’illustre disparu. On en saura un peu plus, après le culte de Koekelberg, sur le retour du « Sphinx » à Kinshasa, d’où il était parti en date du 24 janvier dans les après-midi pour un check-up médical.
Au niveau de son parti politique, un comité d’organisation des obsèques, composé de six commissions, est mis sur pied depuis le week-end. De son côté, le gouvernement tient à enterrer dignement cet acteur politique, dont tous les sociétaires lui reconnaissent aujourd’hui les qualités intrinsèques d’un véritable homme d’Etat.
Toutefois les diverses sorties médiatiques des personnalités de la Majorité présidentielle ne sont pas de nature à favoriser les funérailles en l’honneur d’Etienne Tshisekedi. Les réactions enregistrées ces derniers temps mettent en danger la mise en application de l’Accord de la Saint Sylvestre, pour lequel l’illustre disparu avait même sacrifié sa santé.
L’Autorité morale de la MP a, en omettant la qualité de Président du Conseil national de suivi de la Transition reconnue à Etienne Tshisekedi dans son message de condoléances, diminué le rapprochement tant souhaité pour l’intérêt de la Nation. Bien sûr qu’Etienne Tshisekedi reste un ex Premier ministre et président de l’UDPS, sa dernière qualité obtenue après les concertations politiques directes tenues avec la bénédiction de Joseph Kabila pouvait être soulignée.
Les observateurs avertis ne cessent d’inviter le Chef de l’Etat à bien respecter la volonté exprimée lors des concertations du Centre Interdiocésain. Le vide de l’artisan de la non-violence Tshisekedi risque d’entrainer des conséquences fâcheuses sur le processus en cours, si jamais les adeptes du Statu quo arrivaient à s’écarter des engagements pris.
Par KerK