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Clôturant le mois de la femme : Le député Alexis Mutanda insiste sur la méritocratie

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Clôturant le mois de la femme : Le député Alexis Mutanda insiste sur la méritocratie

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En cette fin du mois de mars, dédié à la femme, le député  national Alexis Mutanda a bien voulu s’exprimer sur le thème retenu : « Planète 50-50 à l’horizon 2030 : égalité de chance entre homme et femme dans tous les domaines ».

Mutax 2Lors de l’interview (l’intégralité de l’entretien sera publiée dans notre prochaine édition) accordée à Canal Numérique Télévision (CNTV) sur ce sujet, l’élu de Mbuji-Mayi a d’abord fait savoir que le développement de la planète concerne aussi bien les hommes que les femmes. Raison pour laquelle, il a encouragé les différentes manifestations initiées à travers le monde pendant tout le mois de mars. «  C’est une manière efficace de conscientiser tout le monde sur le rôle  que doit jouer la femme pour le développement de notre planète », a-t-il martelé.

Selon le député Mutanda, le droit international n’a jamais fait de différence entre les deux sexes, avant de souligner que cette égalité est reconnue dans la Constitution de la République Démocratique du Congo. Cependant, il est d’avis que seules la compétence, la qualification et l’expérience doivent primées au-dessus de l’aspect genre.

Et de poursuivre « je ne crois pas que lorsqu’on recherche une personne pour un poste de responsabilité, l’on ne s’en tient pas au sexe, mais plutôt à ses compétences. Au cas contraire, c’est la débâcle et catastrophe ».

A en croire l’interviewé, la parité n’est pas un cadeau. En d’autres termes, il est question de la méritocratie. A cela, dit-il, s’ajoute le talent de tout un chacun. «  Cela veut dire que chaque être à sa vocation et sa motivation pour embrasser tel ou tel autre domaine.

C’est pourquoi, on ne peut pas parler de la parité si les femmes sont moins nombreuses par exemple en politique, en polytechnique, etc. Je ne pense pas qu’on doit pousser une fille à faire de la politique lorsqu’elle aspire au mariage », renseigne-t-il.

Education des jeunes filles

Interrogé sur ce qu’il pense concernant l’éducation des jeunes filles congolaises ces dix dernières années, le député Mutanda affirme qu’il y a eu beaucoup de progrès dans ce domaine. Il retient quand même que les filles qui étudient dans des écoles mixtes, s’appliquent bien et ne se laissent pas faire, et qu’il n’existe pas de différence entre les deux sur le plan intellectuel. C’est au Gouvernement Congolais, prévient-il, de veiller pour que des efforts soient fournis dans le secteur, afin qu’il n’y ait pas de différence entre les deux sexes.

En outre, il regrette le fait que plusieurs parents aux villages, à cause des pesanteurs culturelles, ne savent pas scolariser leurs filles avec la même facilité que leurs garçons. « Pourtant cette considération culturelle est révolue à ces jours parce que beaucoup de parents en Rd Congo ayant compris que les filles qui travaillent après avoir étudié sont plus attentifs à la famille que les garçons », a-t-il soutenu.

Depuis plusieurs années, pense l’élu de Mbuyi-Mayi, le sexe ne constitue plus un handicap pour la société congolaise, ni pour les responsables de famille. Il a conclu son intervention en faisant savoir que les deux êtres sont complémentaires, étant donné que chacun travail dans son secteur.

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