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Les participants à la «campagne J’aime le Congo, j’exige les élections en 2017» intimidés

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Les participants à la «campagne J’aime le Congo, j’exige les élections en 2017» intimidés

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Dans un communiqué, l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme(ASADHO) se dit préoccupée par les intimidations dont certains Congolais, portant des signes distinctifs (écharpes, cravates, T-shirts…) aux couleurs du drapeau pour participer à la «Campagne J’aime le Congo, j’exige les élections en 2017 » sont victimes de la part d’agents des services de sécurité.

En effet, en date du 8 mai de cette année, trente organisations de la société civile ont lancé «la Campagne J’aime le Congo, j’exige les élections en 2017 », invitant le peuple congolais à porter des habits aux couleurs du drapeau national comme moyen pacifique pour exiger l’organisation des élections présidentielle et législatives en 2017.

Trois jours après le lancement de la campagne, des informations en provenance de l’ASADHO font état de certaines communes de la ville de Kinshasa  où des actes d’intimidation ont été signalés contre certains participants à la campagne, de la part d’agents des services de sécurité.

En date du 9 mai, l’ONGDH note qu’au niveau du Rond-Point Victoire, dans la commune de Kalamu,  ces personnes ont été interpelées par des agents des services de sécurité, qui les ont sommées d’enlever les écharpes aux couleurs du drapeau national qu’ils portaient. Ils les ont ensuite dit qu’ « ils n’avaient pas le droit d’exiger les élections tant que la CENI n’a pas encore publié le calendrier. La prochaine fois, ils seront arrêtés et conduits en prison », regrette Me Jean–Claude Katende, président national de l’ASADHO.

Des cas similaires ont été signalés en date du 10 mai, au niveau Rond-point Ngaba, dans la Commune de Ngaba, où certains Congolais ont failli être arrêtés toujours par des agents des « services »e, au motif qu’ils troublaient l’ordre public en expliquant à la population le bien-fondé de la campagne « J’aime le Congo, j’exige les élections en 2017 ».

L’ASADHO constate que malgré que cette campagne soit totalement pacifique, les agents des services de renseignement empêchent la population de s’exprimer, en violation de la Constitution et des lois de la République. Elle déplore aussi le fait que le recours à n’importe quel moyen d’expression pacifique, prévu par la Constitution puisse exposer les citoyens soit à la mort, à l’arrestation, ou encore à des menaces de tout genre en République Démocratique du Congo, au mépris des engagements internationaux de la RDC en matière de Droits de l’Homme.

Par Godé Kalonji

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