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Constitution, Article 64 : l’Opposition pour l’alinéa I, la Majorité pour l’alinéa II

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Constitution, Article 64 : l’Opposition pour l’alinéa I, la Majorité pour l’alinéa II

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La tension monte à l’approche de la fin de l’année où des élections doivent s’organiser, selon l’Accord de la Saint Sylvestre, alors que la Ceni déclare déjà qu’il est impossible de respecter ce délai

Dans cinq mois, selon l’Accord du Réveillon signé au Centre interdiocésain, les élections doivent avoir lieu en République démocratique du Congo. Mais l’organe chargé d’organiser ces élections, par la bouche de son président, a déjà prévenu qu’il est ” impossible ” de respecter ce rendez-vous, au regard des contraintes techniques, sécuritaires et autres.

Une vague de réactions s’en est suivie de la part des Opposants congolais ainsi que quelques activistes de la société civile. Pour Félix Tshisekedi, s’il n’y a pas élections à la date prévue, la RDC aura besoin d’une transition de six mois ” sans Kabila “. Les mêmes propos ont été tenus par Sindika Dokolo. Le G7 a quant à lui exigé la démission de Corneille Nangaa, et l’Acaj pour des sanctions ciblées contre le président de la Commission électorale nationale indépendante.

En réaction, Lambert Mende, cadre de la Majorité présidentielle et porte-parole du gouvernement, a violemment répliqué aux opposants qui menacent de descendre dans la rue au cas où les élections ne se tenaient pas au plus tard le 31 décembre de cette année.

Dans une interview accordée à une presse en ligne, le président national de la CCU rappelle que l’article 64 de la Constitution comporte deux volets. ” Il ne faut pas saucissonner l’article 64 “, a-t-il dit. Pour lui, ” si l’Opposition applique l’alinéa 1 de cette disposition constitutionnelle, nous opterons pour l’alinéa 2. Et ça fera match nul “.

Mende prévient que les autorités sont prêtes à réagir aux menaces de l’Opposition. Ceci présage qu’à l’approche de la fin de l’année, la tension sera vive sur l’ensemble du territoire national, car les 12 mois accordés par l’Accord de la Cenco auront expiré, sans qu’il n’y ait alternance au sommet de l’Etat.

Dans l’entre-temps, la communauté internationale ne fait multiplier des pressions pour obliger Kinshasa à tenir les élections dans le délai fixé par l’Accord. Union européenne, Etats-Unis, France, Belgique, Conseil de sécurité de l’ONU, OIF… tous sont déterminés à faire régner la paix en RDC à travers les élections cette année.

Par Stone

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