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Elections transparentes : seule voie de sortie pour le Congo démocratique

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Elections transparentes : seule voie de sortie pour le Congo démocratique

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La République Démocratique du Congo (RDC) se trouve actuellement dans une autre phase cruciale de son histoire. La rupture du cycle électoral qui ne s’est pas poursuivi comme prévu par la loi fondamentale a plongé la RDC dans une situation de crise politique entraînant le blocage de la machine dans les différents secteurs de la vie nationale.

Au regard de l’échec enregistré concernant la mise en application de l’Accord de la Saint sylvestre signée le 31 décembre 2016 pour sauver la nation du chaos en préconisant la tenue des élections au plus tard à la fin du mois de décembre 2017, la confusion règne maintenant dans le pays.

Une confusion accentuée par la récente déclaration du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, sur l’incapacité de sa Commission à pouvoir organiser les élections, notamment présidentielle d’ici  décembre prochain, comme stipule l’Accord du Centre interdiocésain.

Ces propos ont fait bouger l’opinion publique et les états majors des partis politiques de l’opposition qui voient dans cette démarche la violation dudit Accord. C’est ainsi que ces formations politiques de l’opposition réclament la tenue des scrutins dans le délai convenu lors des négociations menées par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Face à cette situation, l’opposition politique prévoit d’entamer des actions pacifiques afin de faire plus de pression sur le régime au pouvoir et la CENI pour permettre à la RDC de résoudre la crise de légitimité.

Selon plusieurs observateurs, l’organisation des scrutins transparents et crédibles demeure l’unique voie de sortie à la crise politique congolaise. Question de permettre l’alternance du pouvoir au sommet de l’Etat et à tous les niveaux étant donné que toutes les institutions sont désormais hors de leurs mandats électifs, et donc illégitimes.

C’est aussi une occasion pour une nation qui se veut réellement démocratique de donner au souverain primaire la possibilité d’élire ses propres dirigeants de manière démocratique et transparente. Des dirigeants qui seront appelés, au moment opportun, à rendre comptent au peuple conformément à leur programme, et cela n’est possible que dans un système où le cycle électoral est respecté.

Non à un autre dialogue

L’actuel gouvernement de la République ayant notamment pour mission d’amener le peuple aux élections, les personnes avisées pensent qu’il doit mobiliser les moyens financiers conséquents pour accomplir cette mission. Jusque-là, il n’y a aucune réaction du premier ministre à la déclaration du président de la CENI sur la non tenue des élections en 2017. Le mystère reste entier à ce sujet car bien avant d’être désigné à la tête du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy avait fait savoir à sa base qu’il n’y aura pas d’élections cette année.

Point n’est besoin de souligner que pour l’heure, la population congolaise n’attend plus que l’organisation des élections pour permettre à la République d’aller de l’avant en lieu et place de connaître du recul en ce qui concerne la consolidation de sa jeune démocratie.

La convocation d’un autre dialogue ne doit plus être à l’ordre du jour car les précédentes négociations ont accouché d’une souris. Il n’est donc pas question de faire perdre du temps à ce peuple qui ne jure que sur le changement de ses gouvernants.

Par TSM

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