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Allaitement : l’insuffisance des investissements nuit aux nourrissons et aux mères

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Allaitement : l’insuffisance des investissements nuit aux nourrissons et aux mères

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Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont publié le mardi 1er août dernier un nouveau rapport intitulé « Alimenter la santé et la richesse des nations: les raisons d’investir en faveur de l’allaitement maternel ».

Dans le document il est spécifié que le fait d’atteindre cet objectif permettrait de sauver la vie de 520.000 enfants de moins de 5 ans et pourrait générer 300 milliards de dollars de gains économiques sur 10 ans, grâce à la réduction des maladies ainsi que  des frais de santé et à la hausse de productivité obtenue de cette façon.

Un rapport ayant connu la collaboration du Collectif mondial pour l’allaitement maternel, une nouvelle initiative visant à accroître les taux d’allaitement maternel à l’échelle mondiale montre qu’aucun pays au monde ne respecte entièrement les recommandations en matière d’allaitement maternel. Le document   précise que seuls 40% des enfants de moins de 6 mois sont uniquement nourris au lait maternel et seuls 23 pays ont des taux d’allaitement exclusivement au sein supérieurs à 60%.

Le Directeur général de l’OMS, le  Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait savoir que l’allaitement maternel donne aux nourrissons le meilleur départ possible dans la vie, avant d’indiquer que « le lait maternel a l’effet d’un premier vaccin chez le nourrisson; il le protège de maladies potentiellement mortelles et lui donne tous les éléments nutritifs dont il a besoin pour survivre et s’épanouir ».

A en croire les explications du Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake, « l’allaitement maternel est l’un des investissements les plus efficaces et les plus rentables qu’un pays puisse faire en faveur de la santé de ses plus jeunes habitants et de la santé future de son économie et de sa société ».

Un investissement faible

Il nous revient de ce rapport que dans cinq des plus grandes économies émergentes du monde, à savoir la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique et le Nigéria, le manque d’investissements en faveur de l’allaitement maternel se traduit d’après les estimations par 236.000 décès d’enfants chaque année et un manque-à-gagner économique de 119 milliards de dollars.

À l’échelle mondiale, les investissements en faveur de l’allaitement maternel sont beaucoup trop faibles. Chaque année, les gouvernements des pays à revenu faible ou intermédiaire consacrent environ 250 millions de dollars aux programmes d’allaitement maternel et les donateurs ne versent qu’environ 85 millions de dollars supplémentaires.

Le Collectif mondial pour l’allaitement maternel appelle les pays à accroître les financements en vue de faire augmenter les taux d’allaitement maternel de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans et à mettre en œuvre dans son intégralité le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.

Le Collectif mondial appelle également les pays à mettre en place des politiques de congés familiaux et d’allaitement sur le lieu de travail et à améliorer l’accès à des conseils qualifiés sur l’allaitement maternel dans le cadre de vastes politiques et programmes d’allaitement menés dans les centres de santé.

PAR TSM  

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