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Année scolaire 2017-2018 : Une rentrée scolaire sur fond de crise sociale

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Année scolaire 2017-2018 : Une rentrée scolaire sur fond de crise sociale

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Les enseignants annoncent un arrêt de travail le 4 septembre accusant le gouvernement de n’avoir pas honoré ses engagements

Selon le calendrier fixé par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), la rentrée scolaire est prévue le 4 septembre prochain. Cependant, l’intersyndical des syndicats des enseignants du primaire, secondaire et professionnel ne l’attend pas de cette oreille étant donné que le gouvernement peine pour honorer ses engagements vis-à-vis des enseignants.

Déjà un mot d’ordre a été lancé par cet intersyndical des syndicats des enseignants demandant à ses affiliés d’observer un arrêt de travail à partir du 4 septembre sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. L’information ressort de la déclaration lue, le lundi 21 août dernier par le porte-parole de l’intersyndical, Jacques Lukuku Pidji qui précise que cela vaut un préavis de grève.  Il est question pour les enseignants de faire pression à l’actuel gouvernement censé apporter des réponses à leurs revendications.

 Le porte-parole dénonce, sur la radio onusienne, le non-respect des engagements pris par le gouvernement, avant de déclare qu’«on s’est rendu compte que l’indexation des salaires qu’il avait promise au mois de juillet n’a pas été respectée, la légère augmentation de salaires, dont il a parlé pour le mois d’août, n’a pas été réalisée, la quotité versée à la mutuelle de santé n’a pas été prise en charge depuis le 4 septembre 2015…».

Crise sociale

Depuis que les médecins et les professeurs avaient lancé leur mouvement de grève, l’opinion congolaise craignait déjà la génération de la situation dans le secteur public. Puisque tous les fonctionnaires de l’Etat partagent le sort identique, quoi de plus normal qu’ils recourent tous à la même méthode pour faire entendre leur voix. A l’heure actuelle, les malades dans des hôpitaux publics sont quasiment abandonnés, et ceux qui ont des moyens financiers conséquents recourent aux centres hospitaliers privés. Tandis que les étudiants risquent de connaître une année académique élastique.

L’année scolaire 2017-2018 s’annonce déjà hypothétique tant que le gouvernement Tshibala ne pourra pas satisfaire les différentes revendications. Les parents d’élèves, comme toujours, n’auront que leurs yeux pour voir leurs enfants restés à la maison durant toute la durée de la grève.

Par Tantia

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