Les Egyptiens vivant en République Démocratique du Congo ont voté le vendredi 16 mars à l’ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa. Ce vote s’inscrit dans le cadre des élections présidentielles de l’année 2018 programmées au pays cher aux pharaons.

Selon l’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa, Youssry Khalil, l’organisation des élections à l’étranger relève de la compétence du ministère égyptien des Affaires Etrangères, qui agit à travers la Commission Electorale Nationale. Ces deux institutions ont encouragé les ressortissants égyptiens à participer massivement à ces échéances électorales, tandis que les missions diplomatiques ont la charge de sensibiliser aux formalités, réglementations et mode du scrutin.

Le suffrage se déroule dans 124 pays, à travers 139 représentations diplomatiques, c’est-à-dire ambassades et consulats, pour servir 9.5 millions de ressortissants égyptiens qui votent du 16 au 18 mars dans leurs pays d’accueil. En Egypte, ces élections auront lieu du 26 au 28 mars prochain. Les résultats seront officiellement publiés le 2 avril prochain.

Pour participer, les Egyptiens de l’étranger (permanents ou temporaires) doivent être enregistrés dans la base de données centrale d’Egypte ; avoir une pièce d’identité, soit un numéro d’identification national ou un passeport valide.L’ambassadeur Khalil, a également expliqué que pour être candidat à ces élections, un postulant doit prouver qu’il est soutenu par plus de 25 mille personnes de nationalité égyptienne remplissant les conditions de voter, à travers le pays ou par vingt parlementaires égyptiens.

Il a remercié le Gouvernement de la République Démocratique du Congo qui, à travers le ministre congolais des Affaires Etrangères, Léonard She Okitundu, est passé jeudi dernier à l’ambassade égyptienne à Kinshasa pour s’enquérir de la situation, sans oublier d’autres autorités comme le ministre congolais de l’Intérieur…

Le vote se tient à travers un système information électronique sécurisé reliant tous les bureaux de vote grâce aux logiciels fournis par la Commission Electorale Nationale ou grâce à un système informatique destiné à valider la participation de tous les ressortissants, sans enregistrement préalable ; à identifier la présence des électeurs à l’étranger dans la base de données en Egypte ; à vérifier si l’électeur a déjà voté avant et si le numéro d’identification national est valide pour un seul ; au deuxième tour, tout électeur éligible aura le droit de voter là où il se trouvera.

Par Marcel Tshishiku