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Augmentations répétées des prix du carburant : Le calvaire des Kinois se poursuit

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Augmentations répétées des prix du carburant : Le calvaire des Kinois se poursuit

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Pour le gouvernement, le réajustement des prix se fait graduellement afin de préserver le pouvoir d’achat de la population pendant que sur le marché international le prix du baril ne cesse de grimper!

C’est pour la troisième fois au cours de cette année 2018 que les prix du carburant sont une fois de plus revus à la hausse au niveau de la pompe en RD Congo.   Cette augmentation sans cesse répétée des prix du pétrole fait que le calvaire des Kinois se poursuit de plus belle.  Surtout quand on sait que la capitale congolaise avec un taux démographique toujours croissant, et une population qui n’a pas d’autres moyens que le transport en commun pour ses mouvements.

Pour le gouvernement, le réajustement s’est fait graduellement pour éviter des perturbations du pouvoir d’achat dans la capitale, alors que sur le marché international, le baril de pétrole ne cesse de grimper.

Ainsi, les prix de carburant; essence et gasoil ont augmenté respectivement de 1890 à 1970Fc puis à 1980Fc. Cela conformément à la nouvelle structure des prix adoptée par le ministère de l’Economie en concertation avec les pétroliers.

Les explications fournies par le ministre Joseph Kapika, dans une chaîne de radio émettant à Kinshasa, précisent que son gouvernement a été obligé de procéder à cette augmentation en trois paliers pour atténuer l’ampleur des conséquences sur le marché congolais.

Bien qu’on tienne à éviter des perturbations des prix sur le marché au pays, plus particulièrement à Kinshasa, cette augmentation n’est pas demeurée sans conséquence. Le phénomène «demi-terrain» est de plus en plus utilisé par des chauffeurs de véhicules de transport en commun, (taxi et taxi bus). Certains appliquent leur propre tarif en augmentant le prix d’une course par rapport au tarif fixé par l’Hôtel de ville.

Dans une ville de la trempe de Kinshasa, où l’unique société publique de transport en commun voit son charroi automobile diminuer tous les jours sans être réhabilité, les conséquences sont énormes.  Embouteillages et tracasseries routières font le malheur des Kinois.

Cette situation exige la mise sur pied  d’une politique de transport en commun par l’actuel gouvernement de transition qui privilégie des projets à long-termes non-prioritaires et budgétivores, comme la construction d’un nouvel aéroport international à Kinshasa de plus de 300 millions USD, au détriment des projets véritablement prioritaires.

Pour rappel, le carburant avait tout récemment, au mois de mars dernier, augmenté les prix du carburant. Il a fallu de long moment de discussion entre le ministère de l’Economie et les représentants des sociétés pétrolières pour se mettre d’accord dans le cadre de la fixation de ces prix du pétrole.

Par LKT

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