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Après l’organisation de la dernière CAN à Kinshasa : Nécessité d’instaurer un championnat national de beach-volley

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Après l’organisation de la dernière CAN à Kinshasa : Nécessité d’instaurer un championnat national de beach-volley

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La République démocratique du Congo a abrité avec brio l’édition 2018 de la Coupe d’Afrique des nations de beach-volley de 19 ans et moins. Pour un coup d’essai, la Fédération nationale de la balle au filet a réussi un véritable coup de maître. La FECOVO a permis à la Confédération africaine de réunir sur la capitale et sur le site de Nganda Yalha 10 pays du bord de la mer Méditerranée au cap de Bonne Espérance, dont 7 se sont alignés dans les deux versions.

Outre la forte participation à ce rendez-vous, la CAN U-19 de Kinshasa  a été marquée par la qualité des rencontres programmées sur la rive gauche de la rivière N’Sele. Le résultat final en est une parfaite illustration.

Le Mozambique, vainqueur chez les garçons et chez les filles deux années plus tôt en Egypte, n’a plus gardé que la tête de la version masculine. Une consécration obtenue bien difficilement sur l’Afrique du Sud (21-17, 17-21 et 15-13). Chez ces dames, la finale a été une grosse surprise puisqu’elle a opposé l’Egypte à la République démocratique du Congo.

Si les Egyptiennes Nariman Luxor et Nada Hamdy étaient attendues à cette ultime confrontation de cette messe africaine du volley-ball à deux sur du sable, les RD Congolaises ont été la grosse surprise de la finale féminine.

Après des débuts quasi balbutiants, la paire Dorcas Mianda-Nathalie Kutekemeni a réalisé un véritable hold-up. Elle a débarqué le duo tenant du titre Mercia Mucheza-Ana Paula Sinaportar du Mozambique au terme d’une demi-finale épique, à l’issue de laquelle la RDC est sortie victorieuse grâce à beaucoup de détermination au tie-break et après avoir pris le premier set (21-19, 9-21 puis 18-16).

David avait vaincu Goliath. En finale,  le même scénario a failli se répéter contre l’Egypte. Les Congolaises ont remporté le premier set (21-14) sont tombés l’arme à la main au deuxième (20-22) et ont plié l’échine au barrage (10-15).  Chez ces demoiselles,  la RDC se retrouve dans le groupe des Africaines qualifié pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie prévue prochainement en Chine. Un niveau qui ne fait pas de cadeaux à l’improvisation.

Allier le talent au travail

La RDC est donc vice-championne d’Afrique de beach-volley des U-19 en version féminine. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les Congolaises sont montées sur le podium africain sans qu’il n’existe un championnat de volley-ball à deux au pays.

Dorcas Mianda et Nathalie Kutekemeni jouent le volley à six sur un parquet, du béton plus précisément. Elles ont été retenues pour le besoin de la cause. Le pays organisait la Coupe d’Afrique, il devait être présent dans les deux versions. La préparation à la CAN n’a pas dépassé un mois. La deuxième place est un exploit notable.

Maintenant, il faut travailler puisque la Coupe du monde est certaine. La préparation de cette échéance exige un travail plus élaboré autant que suffisamment de la compétition  au tandem Dorcas-Nathalie. L’instauration d’un championnat national de beach-volley s’avère nécessairement impérieuse parce que le pays a pris une nouvelle envergure sur l’échiquier international qui ne laisse pas place au bricolage.  Le train est sur les rails.

Par JC Lomboto

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