Mme Marie-José Ifoku Mputa Mpunga, l’une de trois femmes qui ont postulé à la magistrature suprême a été écartée de la liste provisoire publiée par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) la semaine dernière.
Le pouvoir organisateur des élections reproche à la candidate d’avoir perdu sa nationalité congolaise d’origine. Son cas est similaire à un autre cas, celui de Samy Badibanga, ex Premier ministre de la République. Et pourtant la Constitution est claire dans son article 10 qui stipule : «la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre. La nationalité congolaise est soit d’origine ou soit d’acquisition individuelle».

En attendant la publication de la liste définitive par la Cour constitutionnelle, les candidats invalidés ont 48 heures, à dater de la publication de cette liste provisoire, pour saisir la haute Cour en vue d’introduire leur recours. Ceux qui obtiendront gain de cause seront finalement retenus pour l’élection présidentielle du 23 décembre prochain.

Pour l’heure, deux femmes, Laure-Marie Kawanda et Bébé Malwalwa sont retenues par la CENI. Mais, l’opinion nationale sera davantage fixée lorsque la Cour constitutionnelle rendra son verdict après avoir étudié les moyens de défense des candidats lésés. Notons que sur les 25 candidats à la course à la présidence qui étaient enregistrés au Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) de la CENI, 19 ont été retenus sur la liste provisoire publiée en début du week-end.

Pour rappel, Mme Marie-José Ifoku, fut membre du parti politique dénommé ¨Congrès National Congolais¨(CNC) du député national Pius Muabilu. C’est au nom de ce parti qu’elle a été élue Vice-gouverneur dans la province de la Tshuapa, en 2016 où elle a travaillé pendant près d’une année, révèle une source.