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Infrastructures sportives : Bras de fer entre le stade Tata Raphaël et la fédération congolaise de rugby

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Infrastructures sportives : Bras de fer entre le stade Tata Raphaël et la fédération congolaise de rugby

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Herman Mbonyo victime d’harcèlement de la part du comité de gestion du complexe sportif de la commune de Kalamu

Entre le comité de gestion du complexe sportif du stade Tata Raphaël et la Fédération congolaise de rugby, le courant ne passe pas bien. Au point que les deux parties se retrouvent présentement devant la justice. Pomme de discorde, un montant de 250.000 dollars américains que la première partie exige à la seconde en se référant à une clause du protocole d’accord qui lie les deux institutions et qui, visiblement, semble mal interprétée.

Sur une plainte bien lâche, le numéro 1 de la FECORUGBY a été conduit, de manière cavalière, dans une juridictionnelle de la commune de Kalamu, avant d’en sortir libre, une campagne de presse bien gauche menée dans un média de la place kinoise afin de salir Herman Mbonyo et de le contraindre à cracher l’argent qui lui est demandé.

Combat d’arrière-garde

La vérité est que le stade Tata Raphaël et la Fédération nationale de rugby avait signé un protocole d’accord mettant à la disposition de cette dernière le terrain dénommé Parc 4, ses annexes et servitudes. Cet espace s’étend du boulevard Sendwe au poste de police du complexe, du nord au sud.

Et, de la piscine olympique à l’entrée Sendwe séparant les parcs 4 et 5, de l’est à l’ouest. Ce, enfin d’ériger un stadium de rugby et un complexe commercial à la devanture du parc comprenant un espace d’hébergement, un espace récréatif, un espace commercial, un espace de santé, des gradins, des vestiaires, un parking, des toilettes publiques et une salle de musculation.

Dans l’article 5 de ce protocole d’accord, il est stipulé que le loyer mensuel de ce bail est fixé à deux mille cinq cent dollars américains, déductible sur les travaux réalisés. Et, il ajoute : «néanmoins, une caution de 25.000 dollars américains sera versée au début des travaux».

C’est sur point que s’accrochent les gestionnaires actuels du stade Tata Raphaël, conformément au contrat dûment notarié et signé le 4 avril 2016. A cette époque, le stade était dirigé par M. Paipo Assani Mamadou, le ministère des sports par Denis Kambayi Cimbumbu. A qui Willy Bakonga Wilima a succédé à l’entrée 1 du stade des Martyrs.

Entre Denis Kambayi et Papy Nyango, le dernier ministre des sports de l’ère Joseph Kabila, la fédération de rugby a répondu à toutes les préoccupations financières du protocole. Ce n’est pas aujourd’hui, trois ans après la signature de ce document que la question doit être reposée. Surtout pas par un comité de gestion qui est à la porte de sortie.

Il est, en effet, connu de tous qu’à la nomination du premier ministre des sports de la présidence de Félix Antoine Tshisekedi –ce qui est fort éminent-, le nouveau-venu mettra en place une nouvelle équipe dirigeante du stade Tata Raphaël. Très bientôt donc, on ne parlera plus de Patcho Panda et compagnie.

Curieusement, cette levée des boucliers est amorcée au moment où la Fédération congolaise de rugby a lancé les travaux de réhabilitation du stade de la balle ovale, de la piscine olympique qui met un nouvel habit ainsi que des centres d’hébergement pour athlètes… Le besoin de se faire une belle cagnotte avant de plier bagages semble donc justifier cette soudaine attitude.

Des sources crédibles pensent que la programmation de la «Foire cent pour cent Foot» du 21 juin au 24 juillet 2019 au stade Tata Raphaël justifient le besoin subit de mettre la fédération de rugby hors du complexe omnisport du quartier Immo-Congo. Une histoire à  bien suivre.

JC Lomboto

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