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Formation du prochain Gouvernement: les femmes veulent plus de postes

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Formation du prochain Gouvernement: les femmes veulent plus de postes

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Les femmes tiennent à avoir plus de postes ministériels dans le prochain Gouvernement central, dont la formation est très attendue par toutes ces Congolaises qui n’ont qu’une préoccupation de voir leur nombre être revu à la hausse au sein de l’exécutif national.

En effet, la RDC a connu la formation de plusieurs Gouvernements composé parfois d’une équipe de 60 membres, mais les femmes n’atteignent jamais le nombre de vingt. L’actuelle équipe gouvernementale, bien que composée de 59 membres à son investiture, ne comptait que seulement 5 femmes ministres. Il s’agissait des ministres de Droits humains, de la culture et arts, du Genre, famille et enfant, du Portefeuille ainsi que celle de la Nouvelle Citoyenneté et du vice-ministre du budget. Pour l’heure, nombreux des membres ont quitté ce Gouvernement pour l’Assemblée nationale après leur élection le 30 décembre 2018.

Une situation qui agace les défenseurs des droits des femmes militant pour l’égalité des sexes dans un monde 50/50. Depuis la promulgation de la Constitution, adoptée à l’issue du dernier référendum, l’accès de la femme congolaise dans plusieurs postes de responsabilité pose problème.

Et pourtant, l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme est garantit par les lois du pays. La grande difficulté se trouve au niveau de l’application. Ce qui fait que lors de partage du pouvoir, la femme est toujours relayée en second plan en République Démocratique du Congo.  La conséquence en est que moins de congolaises font partie des équipes gouvernementales. En plus, il y a de ces postes qui demeurent jusque-là comme «la chasse-gardée» des hommes, constatent les observateurs de la scène politique.

Aucune femme n’a assumé dans le pays la fonction du Vice-président de la République, de celle du Premier ministre, ainsi que celles du ministre d’État, du ministre des Finances, du Directeur de la Banque centrale du Congo, du Chef-d’Etat major général, du président de la Cour constitutionnelle, etc.

Il y a souvent des conciliabules qui amènent au partage de responsabilité entre politiques qui ne tiennent pas compte de la compétence féminine. Les différentes partis politiques et regroupements politiques dominés en majorité par les hommes ne donnent pas, malheureusement, assez d’espaces aux dames. Ces dernières, remarque-t-on, subissent le diktat de leur pair qui s’accapare la part du lion.

Il convient de souligner qu’à l’image d’un oiseau qui a besoin de ses deux ailes pour bien voler, le monde actuel a également besoin de l’homme et de la femme pour son développement.

Par Tantia Sakata

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