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Rôle abandonné par des nombreux parents, surtout des mamans : L’éducation sexuelle des jeunes filles devient une affaire de rue !

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Rôle abandonné par des nombreux parents, surtout des mamans : L’éducation sexuelle des jeunes filles devient une affaire de rue !

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Selon le constat fait, l’éducation sexuelle de la jeune fille reste encore un tabou dans plusieurs familles à Kinshasa.
Beaucoup de parents, pour ne pas seulement parler des mamans n’évoquent pas cette question avec leurs filles. La conséquence est que, la jeune fille se tourne vers la rue pour assouvir sa curiosité charnelle. Étant ainsi à la merci de la rue, ce sont les amies de classe et du quartier qui profitent de l’ignorance de l’adolescente pour lui faire avaler de fausses informations.

Dans la plupart de cas, celles qui sont les plus grandes qui manipulent les petites, en se considérant comme des coaches. Entre-temps, la mère qui ne sait pas encadrer sa fille sur le plan sexuel, est souvent surprise lorsque les conséquences s’en suivent.

Il faut dire qu’actuellement, le phénomène fille-mère est le résultat de ce manque d’orientation de la part des parents, sinon de la maman qui est censée être la maîtresse de la maison.  Tombée enceinte, la jeune fille qui refuse de donner naissance, recourt souvent à l’interruption volontaire de la grossesse. Ce qui fait que plusieurs filles meurent dans l’anonymat.

Malheureusement, les auteurs de ce drame ne sont pas arrêtés, parce que l’avortement se fait de manière clandestine. Il faut qu’à l’âge de l’adolescence de la fille, la mère sachant prévoir les événements. Elle devrait déjà commencer à préparer la toute jeune fille en ce qui concerne sa transformation physique. Si elle est incapable de le faire, elle-même, elle peut confier sa fille entre les mains d’une bonne personne dans l’objectif d’assurer cette éducation sexuelle.

Certaines femmes mariées abordées ont reconnu avoir été  envoyées dans le mariage sans bénéficier de l’expérience sexuelle de leur mère. Sur la question sexuelle, elles ont été abandonnées à leur triste sort. Si certaines ont reconnu l’apport de leurs églises, à travers la réunion des mamans, d’autres, par contre, ont été aidées par leurs marraines.

C’est à ces deux niveaux que se passent l’initiation dans la vie sexuelle pendant que les mamans semblent plus se préoccuper à autre chose. Comme on le voit, la sexualité reste encore un sujet tabou dans la société kinoise, mieux entre une mère et sa fille à Kinshasa. C’est pourquoi l’on assiste à l’augmentation du nombre de filles-mères.

Par Tantia Sakata

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