Type de recherche

Viol: les mamans conviées à protéger leurs jeunes filles

La Tempête des Tropiques Page de la Femme

Viol: les mamans conviées à protéger leurs jeunes filles

Partager

Depuis un certain temps à Kinshasa, les jeunes filles font face à la violence sexuelle. Une catégorie qui semble être la plus vulnérables et qui subit au quotidien les affres du viol avec tout ce qui a comme conséquence.
Les petites filles de moins de cinq ans ne sont pas non plus épargnées par cette violence qui fait souvent d’écho dans les médias. Mêmes entre élèves, il y a des filles qui sont victimes du viol de la part de leurs camarades garçons de classe.

Le plus grand problème, ce que les mamans ne savent plus à qui confier la garde de leurs filles en cas de besoin. Face à cette triste réalité, les mères de famille doivent veiller non seulement à la protection de leurs filles, mais aussi à celle des garçons dans un monde où l’on assiste à une montée en puissance de l’homosexualité. Ces enfants, qui constituent la proie facile des hommes cherchant sur qui satisfaire leur appétit sexuel, ont besoin de l’encadrement et de la surveillance de leurs géniteurs.

Dans le cas d’espèce, la lourde charge revient à la maman, en tant qu’éducatrice, de savoir comment mettre ses rejetons à l’abri du danger. Le dialogue entre la mère et les filles est souhaitable pour que ces dernières puissent prendre conscience du danger qui les guette.

Point n’est besoin de souligner que ces filles d’aujourd’hui, femme de demain sont l’avenir de la République. Et si elles ne jouissent pas de toutes leurs facultés à quoi pouvons-nous attendre d’elles? Car les victimes de viol restent souvent avec des séquelles durant toute leur vie, et certaines ne s’en remettent pas faute d’une meilleure récupération.

Raison pour laquelle, la poursuite et la condamnation des auteurs de la violence sexuelle permettront de combattre ce mal qui détruit la vie de plusieurs filles. La justice doit faire son travail afin de dire le vrai droit et permettre aux victimes d’obtenir réparation, bien que cela ne répare pas totalement les dégâts commis sur les plans physique, psychique, moral et sentimental.

Face au défi des vacances

Par ailleurs, les mamans sont également conviées à doubler de vigilance surtout pendant cette période des vacances de classe. Dans un pays où l’espace créatif adéquat pose problème, les enfants (filles et garçons) ne sont pas suffisamment occupés et doivent faire face aux kermesses qui pullulent dans la capitale. Ces kermesses ne s’offrent rien de mieux que la boisson, les concerts… Un lieu favorisant la prostitution avec tout ce qu’il y a aussi comme conséquence.

Malheureusement, certaines mères restent distraites en laissant leurs adolescentes fréquentaient ce genre de milieu. Elles sont cependant les premières à crier au scandale en cas de viol. La jeune fille, future éducatrice, a pourtant besoin d’un bon encadrement pour pouvoir transmettre à son tour l’éducation reçue. «Nous sommes le reflet de notre éducation», dit-on.

Tant que beaucoup de mamans abandonneront leur rôle de protectrice vis-à-vis de leur fille, elles ne peuvent que s’attendre à la dérive. Les conséquences sont souvent fâcheuses lorsqu’une jeune fille est victime d’un viol. Car seules les personnes ayant été victimes des violences sexuelles peuvent réellement décrire les horreurs vécus dans leur chair, âme et esprit.

Il faut aussi avoir le nerf solide pour se reconstituer et recommencer une nouvelle. Chose qui n’est pas toujours facile du fait que la société à eu toujours un regard sévère à l’égard des filles violées, parce que ces dernières symboliseraient désormais la malédiction. Une sentence dure à supporter du fait qu’aucune fille ne pense à vivre un tel drame.

La balle est donc dans le camp des génitrices qui doivent ouvrir l’œil et remplir véritablement leur part au lieu de laisser les enfants à la merci de la rue où des prédateurs de tout genre en profitent pour semer la désolation dans plusieurs familles.  En plus, le fait que beaucoup de femmes violées gardent le silence, il y a lieu de signaler que plusieurs violeurs courent encore la rue à la recherche des nouvelles victimes. Ce sont les jeunes filles de moins de vingt ans qui constituent la proie idéale. Triste réalité!

Par Tantia Sakata

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *