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Aujourd’hui à l’Institut Français de Kinshasa : Le système patriarcal au Kirghizstan décortiqué dans le documentaire « Djamilia »

Cinéma CULTURE & MEDIA La Tempête des Tropiques

Aujourd’hui à l’Institut Français de Kinshasa : Le système patriarcal au Kirghizstan décortiqué dans le documentaire « Djamilia »

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Projection, aujourd’hui mercredi 23 octobre à 19h00, à la salle de cinéma de l’Institut Français de Kinshasa du  film  « Djamilia ». Ce documentaire de 84 minutes, réalisé en 2018 par la Française Aminatou Echard, évoque  notamment les témoignages issus des rencontres de la réalisatrice, à l’occasion  de ses repérages. Le film  brosse le portrait d’un système patriarcal résurgent au Kirghizstan, petit pays d’Asie  centrale,  depuis la fin de l’époque soviétique. Aminatou Echard a pu s’entretenir avec des femmes qui, en  parlant de Djamilia, libèrent une parole intime, parlent de leurs désirs, de règles et de liberté.

Un documentaire tiré d’un roman adapté au cinéma

Djamilia, est l’héroïne d’un roman de Tchinguiz Aïtmatov publié en 1958. Le livre a été adapté au cinéma en 1968 par Irina Poplavskaïa, sur un scénario écrit par l’auteur du roman. Le récit filmé est celui du jeune Seït, devenu par la suite peintre. Djamilia, est sa belle-sœur, une jeune fille mariée suite à un enlèvement rituel à Sadyk, qui est hospitalisé à Saratov, très loin de leur  village en ex Union Soviétique, car il a été blessé au combat.L’absence des jeunes hommes se fait cruellement sentir dans le travail, car la part qu’ils assuraient en étant là est ajoutée à la part habituelle de ceux qui sont restés et qui n’ont pas autant de capacités physiques.

Deux amants en fuite

Djamilia, qui travaille dur, se voit adjoindre adjoint Danïiar un soldat qui ne peut plus plier une jambe car il a été blessé par un éclat d’obus.  D’un abord antipathique,  le militaire et la jeune femme finissent par tomber amoureux. Mais ils doivent s’enfuir, car rester au village pourrait leur coûter la vie à tous les deux…

Par YHR

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