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L’ouvrage «Contribution pour la réforme du système pénitentiaire de la RDC» porté sur les fonts baptismaux

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L’ouvrage «Contribution pour la réforme du système pénitentiaire de la RDC» porté sur les fonts baptismaux

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Plusieurs personnalités du monde scientifique et juridique ont pris part, hier mardi 19 novembre 2019 au Cepas (Centre d’études pour l’action sociale) à Kinshasa, à la cérémonie de la présentation officielle du livre intitulé: «Contribution pour la réforme du système pénitentiaire de la République Démocratique du Congo», autopsie et suture de l’ordonnance 344 du 17 septembre 1965 portant régime pénitentiaire de la servitude pénale à la citoyenneté.

Préfacé par le professeur Raoul Kengekenge et porté sur les fonts baptismaux par le Secrétaire général à la Justice, cet ouvrage est l’œuvre du  professeur Jean Macaire Matafwadi Musengi, qui dispose d’une meilleure expérience dans l’administration pénitentiaire. Une façon pour ce fils du pays vivant à Montréal, au Canada, de contribuer à l’amélioration des conditions carcérales en République Démocratique du Congo.

Contribution très utile

Affirmant avoir fait cela pour l’amour du Congo, l’auteur de l’ouvrage, Jean Macaire Matafwadi, a indiqué que ce document ne vient pas faire la table-rase de toute la normative pénitentiaire que dispose le pays, mais elle vient apporter une contribution très utile.
Avec ses 304 pages, ce livre comprend 5 chapitres divisés en 2 parties. La première partie (contenant deux chapitres) est le cadre théoricien, ou il ya les théories, et l’autorité sur la sociologie du crime. Cette première partie permet de fournir  l’identité des prisonniers et de la prison elle-même. En d’autre terme, elle permet de donner le rôle sociétal de la prison, et après faire voir si ce rôle cadre avec la justice pénale de la République Démocratique du Congo.

La deuxième partie comprend trois chapitres. Le premier aborde les sources. Il faut signaler que ce qui manque ici, ce sont les sources qui fondent le système pénitentiaire (Sources  tant nationales, régionales ou internationales). Dans le deuxième chapitre, l’auteur livre l’autopsie, c’est-à-dire chercher les causes, les erreurs ou les lacunes.

Concernant la surpopulation pénitentiaire, l’auteur de l’ouvrage propose de donner aux prisonniers des peines alternatives, très pédagogiques et très sociales, parce que l’enfermement carcéral ne produit que l’oisiveté de la personne qui est en prison. Avec des peines alternatives, la personne sera très sociale. Pour le professeur Matafwadi, cette pratique existe déjà ailleurs et qu’il faut de la volonté de la part des autorités du pays.

Par Thony Kambila

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