Par GKM

Le Collectif d’actions de la société civile(CASC), plateforme regroupant des organisations formelles de la société civile, des mouvements citoyens ainsi que des personnalités dit avoir suivi avec un intérêt soutenu l’adresse du chef de l’État faite le vendredi 23 octobre. Il note avec satisfaction la résolution prise par le président de procéder à des consultations d’où sortiront des décisions devant changer la physionomie politique actuelle de la RDC.

Tout en saluant cette initiative qui, selon le CASC, cadre avec l’appel au dialogue lancé par ce collectif dans son communiqué du 13 juin de l’année en cours, ce Collectif fait remarquer que la crise que traverse actuellement la RDC n’est pas seulement politique, elle est aussi sociale et surtout morale, les consultations politiques autour du chef de l’État ne suffiront pas pour les résorber.

«Certes, la politique tient en état tous les autres domaines, mais la spécificité de chacun d’entre eux exigent un regard particulier pour espérer dégager des voies de sortie idoines spécifiques pour chaque domaine de la vie nationale», déclare Samuel, l’un des porte-parole de CASC.

Le CASC exhorte le Chef de l’État à ne pas se limiter à ces consultations qui constitueront certainement une bonne base des données, mais à convoquer un dialogue qui aurait le mérite de rassembler les fils et filles du pays autour des valeurs républicaines au-delà des clivages politiques et tribaux et de produire des résolutions à l’instar de la Conférence Nationale Souveraine(CNS) , à l’effet de favoriser un climat harmonieux, propice au développement que Casc souhaite de tous ses vœux.

Premier pas vers la réconciliation nationale

Le CASC s’engage aussi à accompagner les forces politiques et sociales, à considérer ces consultations non comme une occasion de règlement des comptes, mais comme un premier pas vers la réconciliation, la concorde et la cohésion sans lesquelles il serait illusoire d’espérer une issue heureuse pour la république.

La situation sociopolitique est certes tendue, mais elle n’est pas aporétique, fait encore remarquer le collectif. Pour ce dernier, un dépassement de soi et une disposition à privilégier l’intérêt général permettrait un dénouement heureux. Et les consultations initiées par le chef de l’État viennent à point nommé pour impulser cette dynamique qui ouvrira la voie à un dialogue inclusif et les résolutions qui en seraient issues seront salutaires pour la Nation, conclut le Collectif.