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A l’occasion de la 2ème Conférence mondiale sur la liberté de la presse: JED et JDH primés par le Royaume-Uni et le Canada

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A l’occasion de la 2ème Conférence mondiale sur la liberté de la presse: JED et JDH primés par le Royaume-Uni et le Canada

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Par Tantia Sakata

A l’occasion de la 2ème Conférence mondiale sur la liberté de la presse, les organisations non gouvernementales Journalistes en Danger (JED) et Journalistes pour les Droits Humains (JDH/RDC) ont été primées par les ambassades du Royaume-Uni et du Canada en RDC.

C’était au cours d’une cérémonie organisée dans la soirée de lundi 16 novembre à l’ambassade du Royaume-Uni. L’ambassadeur du Canada, Nicolas Simard, a encouragé les deux organisations pour leur contribution à la promotion de la liberté de la presse et les droits de la personne en RDC.

Il a déclaré que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre l’impunité qui est une condition essentielle pour la justice, la paix et la stabilité en RDC. En se référant au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières, le diplomate canadien a indiqué que le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent travailler en toute sécurité, continue de diminuer. Aussi, les attaques et actes d’intimidation contre les journalistes et autres professionnels des médias se poursuivent souvent en toute impunité.

La RDC qui n’est pas en reste, dit-il, est classée 150è sur 180, selon ledit classement mondial de Reporters Sans Frontières. Ce, malgré une légère amélioration depuis le nouveau régime. Pour l’ambassadeur du Royaume-Uni, Emily Maltman, son pays et le Canada ont lancé un prix pour les organisations ou les individus protègent la liberté de la presse, avant de signifier que les deux ONG congolaises primées font un travail précieux.

Elle a reconnu la contribution de JED concernant la lutte pour la liberté de la presse en RDC. «JED travaille sans relâche pour la protection des journalistes qui sont menacés, ainsi que pour le respect de leurs droits, notamment en lançant régulièrement des alertes sur une situation préoccupante au sujet d’un journaliste», a-t-elle ajouté.

S’agissant de JDH/RDC, Emily Maltman a évoqué son dévouement à sensibiliser les journalistes sur des sujets pertinents de droits humains. «JDH espère sensibiliser le public africain sur les droits humains et renforcer leur aptitude à protéger leurs propres droits», fait-elle savoir.

Le Directeur national de JDH/RDC, Munor Kabondo, a déploré le fait que le métier d’informer devient de plus en plus à risque pour les hommes de médias évoluant dans un environnement hostile. Il a fait savoir que son organisation outille les journalistes de techniques professionnelles du journalisme et des principes des médias de droit. Et de poursuivre, «Au JDH/RDC, nous sommes convaincus qu’un journaliste qui fait son travail dans les règles de l’art, devient une lueur d’espoir pour sa population et sa société».

Le président de JED, Tshivis Tshivuadi, a fait mention du dernier rapport de son ONG qui a relevé 116 cas d’atteinte à la liberté de la presse, dont un assassinat et un disparu.
Il a reconnu également la volonté du gouvernement de travailler, étant donné que les droits des journalistes sont garantis par la constitution.

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