Par Tantia Sakata

Dans le cadre de son projet Canada World:” la voix des femmes et des filles”, l’organisation internationale Journalistes for Human Rights (JHR) a organisé, le vendredi 4 décembre, une table ronde à l’intention des journalistes et des acteurs de la société civile. C’était en partenariat avec l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), sous le thème :”les violences basées sur le genre et l’impunité”.

L’objectif était d’amener les participants à adopter un plan de travail pour une collaboration entre les organisations de la société civile et les médias dans la lutte contre les Violences Sexuelles Brassées sur le Genre (VSBG). A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont proposé des pistes de solutions pour une meilleure collaboration dans le cadre de la lutte contre les VSBG.

Il s’agit notamment de favoriser l’interaction entre les professionnels des médias et les Organisations de la société civile (OSCs), de former les ONG sur l’importance de communiquer avec les médias et de cultiver un esprit ouvert en considérant les médias comme partenaire et non le contraire, de renforcer les capacités des journalistes sur la question des VSBG et de créer un cadre de concertation pouvant permettre aux journalistes d’acquérir de l’expertise sur la matière. Il revient également à la presse de donner de l’importance à ce sujet.

Ayant pris part à cette table ronde, le rapporteur de la Commission Nationale de Droit de l’Homme (CNDH), Me Belinda Luntadila a déclaré que des vies peuvent être sauvées en partageant les expériences ou les informations sur les VSBG. “Aujourd’hui, c’est une occasion d’élaborer un plan de travail conjoint avec toutes les structures concernées pour que cette question soit débattues au quotidien dans notre société”, a-t-elle indiqué.

Concernant la Coordinatrice des programmes de JHR, Mme Lucie Ngusi, cette table ronde intervient pendant la période de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Etant donné que ce sont les acteurs de la société civile qui détiennent l’information, cela va permettre aux journalistes de les contacter facilement dans l’exercice de leur travail. Raison pour laquelle, les deux parties ont assisté à cette session de formation pour une meilleure collaboration.

Notons que le projet Canada World :”la voix des femmes et des filles” vise l’épanouissement du secteur médiatique et l’encouragement des partenariats parmi les alliés clés dans le but d’améliorer les droits des femmes et des filles à travers le renforcement des médias en République Démocratique du Congo.