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La RDC subit les impacts néfastes des mariages précoces

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La RDC subit les impacts néfastes des mariages précoces

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Par Tantia Sakata

12 millions de filles sont mariées avant dix ans dans le monde, selon les statistiques publiées par l’Ong Plan international
Le mariage précoce est une entrave au développement intégral de la fille, a reconnu la ministre d’Etat en charge du Genre, Enfant et Famille, Béatrice Lomeya Atilite. C’était récemment lors de sa participation à la visioconférence de la troisième conversation francophone de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), sous le thème : « Lutte contre les mariages précoces et forcés dans l’espace francophone ».

Face à ses interlocuteurs, Lomeya Atilite a déclaré que la République Démocratique du Congo n’est pas épargnée des impacts néfastes de ces mariages d’enfants appelés « Union conjugale d’enfants ». Cela est considéré comme une forme de violences sexuelles, psychologiques et physiques basées sur le genre.

Selon elle, des efforts sont consentis en RDC pour lutter contre ces mariages précoces. Il s’agit notamment de la gratuité de l’enseignement de base, afin de récupérer autant de filles ayant été gardées à la maison, faute de moyens financiers.
La Secrétaire générale à la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a rappelé que ce problème est un sujet délicat qu’elle combattra pendant son mandat relatif à la protection et la promotion des droits de l’homme. « Le mariage d’enfant, le mariage précoce et le mariage forcé sont encore avec nous dans nos Etats.

Dans l’espace francophone, c’est une réalité. Au-delà de notre mandat, c’est un sujet de grande importance pour nous ici à la francophonie et pour moi en particulier », a-t-elle déclaré. Pour éradiquer ce phénomène sociologique, les participants à cette conférence ont mis l’accent sur l’éducation, la contribution des communautés et la continuité des actions déjà entreprises.
Ces échanges rentrent également dans le cadre du 20ème anniversaire de la déclaration de Bamako sur la démocratie, les droits et la liberté.