Type de recherche

Après le dépôt du rapport de la commission paritaire sur la Ceni: réaction tardive de Mgr Marcel Utembi !

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Après le dépôt du rapport de la commission paritaire sur la Ceni: réaction tardive de Mgr Marcel Utembi !

Partager


Devant la presse, l’Evêque métropolitain de Kisangani et président de la CENCO se réveille en retard pour dire que sa structure est disposée pour désigner les membres de la centrale électorale
Par GKM

L’église catholique romaine de la RDC, à travers la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), se réveille tardivement au moment où les carottes sont déjà cuites quant à la désignation des membres de la Ceni, surtout que la commission paritaire instituée par l’Assemblée nationale a déposé le mercredi 13 octobre son rapport sur l’entérinement des membres de la Ceni au bureau de Christophe Mboso .

Une réaction tardive de la part de Mgr Marcel Utembi Tapa qui a déclaré devant la presse, le 13 octobre 2021, que sa structure est disposée à revenir à la table des ” négociations ” en vue d’aboutir à la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendance (Ceni).

Depuis, les confessions religieuses ne sont jamais parvenues à un consensus autour d’un candidat à la présidence de la Ceni.
A la question de savoir pourquoi elles ne sont pas passées au vote comme le prévoit leur charte, le président de la Cenco a indiqué que ” le vote comme mode décision ne peut intervenir qu’en dernier ressort, si toutes les conditions sont réunies “.

Il s’agit notamment ” des valeurs de vérité, d’honnêteté, de crédibilité et de justice “. Or, celles-ci font défaut, a déclaré le prélat catholique.
” Lorsqu’on s’aperçoit qu’en amont, il y a des personnes qui développent des manœuvres qui vont à l’encontre de la vérité, qui vont à l’encontre d’une valeur morale, on ne peut pas arriver à organiser un quelconque vote. Nous en sommes arrivés à ce niveau-là “, a rétorqué Mgr Utembi.

Il a expliqué notamment que, selon la loi organique de la Ceni, ne peuvent participer à ce processus que les ” membres de la société civile et des confessions religieuses ayant une expérience avérée en matière électorale “. Ce qui n’est pas le cas pour les six autres confessions religieuses. Le président de la Cenco a exhorté la population congolaise à la vigilance pour, dit-il, qu’aucune personne ni institution ne puisse lui ravir sa souveraineté dans la gestion de la Ceni.

Le processus étant actuellement selon lui dans l’impasse, Mgr Marcel Utembi Tapa suggère par ailleurs la poursuite des opérations techniques par le secrétariat de la Ceni, en vue d’éviter le retard dans la préparation des élections de 2023 au pays. Une contradiction totale surtout que le secrétariat technique est dirigé par Ronsard Malonda, l’homme qui a été diabolisé par la Cenco, allant jusqu’à manipuler les mouvements citoyens et certaines organisations de la société civile ainsi que quelques partis politiques en organisant des manifestations contre Malonda.

Le Nonce apostolique à Kisangani depuis hier

Nonce apostolique en RDC, Mgr Ettore Balestrero se trouve à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, depuis hier jeudi 14 Octobre 2021. Celui-ci va présider la cérémonie d’ouverture des manifestations relatives aux 125 ans d’évangélisation des missionnaires catholiques de la Congrégation de Sacré-Cœur de Jésus à Kisangani.

On espère que la politique s’invitera au débat et ça sera une occasion pour le représentant du Pape François au pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de s’entretenir avec Mgr Marcel Utembi Tapa sur la question “Ceni” qui semble diviser l’église catholique romaine de la RDC et le pouvoir en place.
Une source à Kisangani indique qu’une manifestation grandiose est prévue à l’archevêché de Kisangani pour célébrer les 125 ans d’évangélisation des missionnaires catholiques de la Congrégation de Sacré-Cœur de Jésus.

Trop de manipulations pour nuire au régime de Tshisekedi

Pour rappel, l’église catholique romaine de la RDC et ses alliés de circonstance de l’église du Christ au Congo avaient une intention voilée de plonger le pays dans une situation chaotique en 2023 en exigeant au préalable l’alternance au sommet de l’Etat, la publication des résultats dont ils disposent les chiffres. Un argument qui a été mal apprécié par l’opinion publique au regard de l’agitation des Princes de l’église.

Après les élections de décembre 2018 donnant victorieux Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo face à Martin Fayulu, l’église catholique romaine de la RDC avait choisi son camp, celui de Lamuka, en promettant d’avoir disposé de vrais résultats. Mais lors des contentieux à la Cour Constitutionnelle, les cathos étaient incapables de fournir des chiffres sanctionnant la victoire de Martin Fayulu.

Pourtant, avant les élections, un des ténors de Lamuka avait offert des smartphones à la Cenco pour l’observation électorale. Mais ces appareils haut de gamme réceptionnés par le Secrétaire général de la Cenco à Bruxelles, en Belgique, n’ont pas été remis à ceux qui devraient jouer le rôle d’observateurs.

A l’abbé Donatien Nshole de fixer l’opinion sur la destination des smartphones et tablettes offerts par Moïse Katumbi à la Cenco pour l’observation électorale des scrutins de décembre 2018! Loin de l’opinion l’idée d’ignorer les mérites de l’église catholique romaine de la RDC qui s’est beaucoup investie pour le changement au pays, mais les positions exprimées ces derniers temps contre le régime Tshisekedi frisent l’acharnement.

Depuis l’avènement de Tshisekedi, le Père de la Nation congolaise a mis fin aux cachots clandestins de l’ANR, libéré tous les prisonniers politiques, sans oublier le retour des exilés dont Moïse Katumbi, chouchou de l’église catholique. Dans près de trois ans, aucune personnalité politique ne peut faire ce que Fatshi a réalisé en peu de temps sur le plan diplomatique, droits humains…