Par MKM

La réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo à la délimitation de cette province avec le Maniema et celle de la RN 4 (ou route numéro 4), sans oublier l’axe de l’aéroport de Kisangani, au centre ville, ainsi que la question des victimes de la guerre de Kisangani et des naufrages à répétition, ont constitué les préoccupations soulevées le samedi dernier par les députés nationaux de cette entité politico-administrative, issue du démembrement de l’ex Province orientale. C’est pendant plus d’une heure que ces brûlantes préoccupations de la population ont été au centre des échanges à la Primature.

La desserte en électricité a été soulevée, suite à la situation que traverse la ville de Kisangani dans le noir depuis plus de trois mois. Ce, suite à l’arrêt de la centrale hydroélectrique de la Tshopo avec ses 3 groupes. La R4 étant la principale voie d’accès des produits en provenance de l’Est et même de l’extérieur, se trouve dans un état de délabrement avancé.

D’où la sollicitation de sa réhabilitation. Il en est également de l’axe routier Aéroport de Kisangani et centre ville, long de 17 km où l’on met plus d’une heure en véhicule au lieu de 40 minutes. La délimitation territoriale entre Tshopo et Maniema a été aussi soulevée, du fait de la mésentente entre les habitants de ces deux provinces.

L’exploitation illégale du bois et des minerais dans les territoires de Basoko, Bafwasende et Banalia a été abordée. Il en a été de même de la question du Parc de Maïko et de la Lomami. Tout comme les naufrages à répétition entre la ville de Kisangani et le territoire de Basoko.

Les élus de la Tshopo ont également saisi l’opportunité pour exhumer la question des victimes de la guerre de Kisangani que les deux nations étrangères , l’Ouganda et le Rwanda, avaient provoqué en 1998 dans cette ville dite martyre pour avoir vécu à plusieurs reprises les affres des hostilités entre armées.

Le Premier ministre a promis d’accorder priorité à la desserte en électricité dans la ville de Kisangani. Sama Lukonde a été aussi appelé à arbitrer le conflit autour de la limite entre les deux provinces, à en croire le Député Samuel Simene, qui a parlé au nom de la délégation au sortir de l’audience.