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Toujours comme deux vases: Sud-Kivu et Nord-Kivu ensemble pour combattre l’insécurité!

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Toujours comme deux vases: Sud-Kivu et Nord-Kivu ensemble pour combattre l’insécurité!

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Par Bamporiki Chamira

Ce n’est pas par hasard que la ville de Bukavu a fait l’objet d’une attaque nourrie mercredi dernier de la part d’un groupe d’insurgés opérant dans la province du Sud-Kivu sous l’acronyme «CPC 64» ! En effet, acquis à la cause d’un conglomérat de forces politiques et financières étrangères, désireuses de balkaniser la République Démocratique du Congo, afin de se rendre maîtres des richesses insoupçonnées de ce pays, ce groupe a tenté mercredi de s’ouvrir un passage vers le reste de sa partie méridionale, après avoir investi l’Ituri.

Au début des premières tentatives de déstabilisation du pays à partie des territoires de l’Est on pensait à tort que les problèmes du Nord-Kivu devraient être traités et résolus indépendamment du Sud-Kivu. Aujourd’hui, on se rend compte que les deux provinces que les Congolais eux-mêmes, les maîtres qui veulent se partager la dépouille de la RDC, déclarent que les deux entités politico-administratives ne doivent jamais être traitées séparément, d’où la mise en route du plan d’intégrer le Sud-Kivu à leur plan général de balkanisation !

Trêve aux tentatives de destruction

De la même manière, pour combattre l’insécurité au Nord-Kivu, il faut compter avec le Sud-Kivu, dont les portes sont grandement ouvertes sur les provinces du Tanganyika et du Haut –Katanga, qui viendraient par le fait même boucler la boucle de la balkanisation, telle que désirée par les puissances qui jurent par elle !

Ce n’est donc pas trop dire en suggérant l’application au Sud-Kivu des mêmes mesures de sauvegarde prises pour prévenir le mal au Nord-Kivu et en Ituri, où les populations jouent déjà des rôles déterminant aux côtés des forces armées, de la police nationale et de la sécurité.

En effet, à Bukavu il y a des infrastructures vitales à préserver même dans l’intérêt bien compris des pays voisins.
C’est le cas de la dire des trois centrales hydro-électriques, à savoir Ruzizi I, Ruzizi II et la centrale née de l’initiative des Etats membres de la CEPGT. Il y a des ponts vitaux sur la rivière Ruzizi et tant d’autres richesses à partager dont le Centre hospitalier de référence patronné par le Prix Nobel de la Paix 2018 Denis Mukwege, etc… etc.

Trêve donc aux tentatives de destructions en cours à l’Est de la RDC à travers les plans de balkanisation annoncés depuis un certain temps !