Par YHR

58 artistes plasticiens exposent une centaine d’œuvres sur la rumba congolaise du 24 juin au 15 juillet au Centre Wallonie-Bruxelles/Kinshasa. L’exposition dénommée « Rumb’art », se déroule simultanément à Lubumbashi et Bukavu. Portée par la structure RD Congo Terre d’artistes, du peintre et enseignant à l’Académie des Beaux-arts, Franck Dikisongele, l’expo vise la promotion de la rumba, inscrite depuis décembre 2021, dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité par l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Grand Kallé, Papa Wemba, Tabu Ley ou Fally Ipupa immortalisés

Hormis le peintre Franck Dikisongele, l’expo rassemble des artistes comme , Catherine Mukamba, Guy Lema, Doudou Mbemba, Jean-Jacques Tankwey, Socrate Lomboto, Francine Mava, Emmanuel Kashando, Jean-Alain Masela, Bennie Kapesa, Maguy Djuma Yohari, Judith Osiong, Benoît Bafiba, et autres.

Sur les murs, des tableaux de différentes tailles, représentant des icônes de la rumba telle que Grand Kallé, Papa Wemba, Tabu Ley ou Fally Ipupa ; des instruments de musique, des gens qui dansent, qui s’habillent avec recherche , rappelant l’histoire de ce style de musique ou mettant en exergue sa particularité.

La rumba est un ensemble de genres musicaux et de danses, ainsi qu’une danse de salon. La musique est formée de chants et de percussions. Cette danse populaire cubaine est connue depuis le XVIème siècle et s’est développée au XIXe siècle dans les milieux afro-cubains de La Havane, et Matanzas.

Connue depuis le XVIème siècle à Cuba

Le terme rumba signifie « fête » en espagnol et a également été utilisé pour désigner d’autres types de musique dans des contextes tels que le théâtre musical et la musique paysanne. Pour cette raison, de nombreux types de musique d’origine cubaine dans le monde sont connus sous le nom de « rumba », comme la rumba de salon, la rumba flamenca et la rumba congolaise, bien que n’ayant que peu de points communs avec la rumba traditionnelle.

Le 30 novembre 2016, le Comité intergouvernemental de l’UNESCO a inclus la rumba cubaine sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnu comme un mélange festif de la musique et de la danse.