L’ex président national intérimaire de l’UDPS s’est présenté hier mardi à la Cour de cassation,
mais l’audience consacrée à la présentation des preuves exigées par le procureur général près
cette instance a été reportée à mardi prochain
Par Marcel Tshishiku

Le dossier Jean-Marc Kabund devant le procureur général près la Cour de cassation crée, une fois de plus, le suspens au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale. Les observateurs qui tenaient à voir l’ancien premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale fournir des preuves tangibles pour étayer ses allégations tonitruantes à l’endroit du Président de la République lors de sa dernière sortie médiatique effectuée il y a plus d’une semaine dans la ville de Kinshasa, doivent encore être patients.

Et pour cause, la 2ème audience consacrée à l’audition de l’ex-président national intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’a pas eu lieu comme prévu. Elle est reportée à mardi 9 août prochain, pour des modalités pratiques. Poursuivi pour outrage au Chef de l’Etat, Jean-Marc Kabund s’est effectivement présenté à la Cour de cassation. Il a dû regagner son domicile.

Pour leur part, les analystes se sont en vain efforcés de savoir si cet acteur politique qui s’est désolidarisé de l’UDPS avait ou non amené des preuves tant attendues. Peut-être, il souhaiterait réserver la primeur de ces éléments à la Cour qui, pour la circonstance, était ceinturée par un impressionnant dispositif de sécurité tenu par les agents de la Police nationale congolaise (PNC).

La première audition de Kabund a eu lieu jeudi 28 juillet. A l’issue de la première séance, le procureur général près la Cour de cassation a demandé à l’ancien membre du Bureau de la Chambre basse du Parlement de la République d’amener des preuves à mettre à la disposition de la Justice.