Par Bamporiki Chamira

Depuis le début de l’année en cours, la population de la ville province de Kinshasa est mise en coupe réglée par les exploitants de moyens de transport en commun !

Pour diverses raisons qu’ils sont seuls à connaître, de nombreux particuliers ayant choisi le transport de personnes comme source de revenus dans la capitale s’évertuent à appliquer des tarifs sans commune mesure avec les dispositions prises en la matière par l’Hôtel de ville. Sur le terrain, on constate que les tarifs de transport en commun à Kinshasa varient en fonction de prix très fluctuants des produits pétroliers et lubrifiants, mais aussi et surtout pour des raisons sans aucun rapport avec les coûts inhérents à l’exploitation de leurs véhicules.

Parmi ces raisons figurent le pécule à payer aux chargeurs de coins de ramassage appelé « MARAGI », les facilités accordées aux agents de l’Etat aux différents arrêts obligatoires, l’humeur ou la simple fantaisie des membres d’équipages de véhicules en exploitation, les heures de prestation et, enfin, l’éloignement du point de destination par rapport au domicile de l’exploitant ou du dépôt de routine du ou des véhicules exploités !

Pendant que les changements impromptus de tarifs de transport se multiplient chaque jour au grand dam des Kinois la vérité de prix très attendue de la part des autorités concernées tarde toujours à se manifester.

Lundi dernier, sur le coup de 11 heures, une radio privée émettant de Kinshasa a publié des tarifs de transport reprenant tous les coins et recoins desservis par les taxis de particuliers de la capitale. Mais de plus en plus nombreux sont les habitants qui mettent en doute la véracité de prix rapportés à cette occasion.