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Après la guerre qui a coûté la vie à plusieurs civils dans le Maï-Ndombe: des retournés de Kwamouth sollicitent une assistance

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Après la guerre qui a coûté la vie à plusieurs civils dans le Maï-Ndombe: des retournés de Kwamouth sollicitent une assistance

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Par Marcel Tshishiku

Selon une source digne de foi, la population civile rescapée des affrontements ayant coûté la vie à plusieurs civils en 2022 dans la province du Maï-Ndombe, dans l’Ouest du territoire national de la RDC, appelle le Gouvernement de la République et toute personne physique ou morale éprise de compassion à lui apporter une assistance humanitaire urgente, en vue de leur permettre de reprendre le cours normal de la vie.

Ces personnes ont regagné leurs villages, notamment le village Bisiala situé sur la route national numéro 17 dans le territoire de Kwamouth au Maï-Ndombe.

Ces retournés qui avaient fui leurs milieux à la suite des tensions interethniques entre les Yake et le Teke n’ont pas accès aux soins de médicaux, après la destruction et le pillage de leurs propriétés lors de ces atrocités. Les centres de santé restent fermés. Certaines femmes enceintes accouchent à domicile et des enfants meurent faute de soins médicaux appropriés.

” Les gens souffrent beaucoup et il n’y a pas de traitement. On doit aller à 24 km. Plusieurs femmes enceintes ont fait des fausses couches à domicile faute de soins de appropriés “, a témoigné un retourné.

” Il n’y a pas non plus de pharmacie ni un personnel médical pour s’occuper des malades. Envoyez-nous les personnels soignants et les médicaments. Nous souffrons des éruptions cutanées, de la toux, des maux de tête, du paludisme, il y a des gens qui vomissent et qui font de la diarrhée. Il n’y a pas des médicaments pour donner aux enfants. Les femmes enceintes souffrent. Il n’y a pas d’hôpital, les femmes enceintes n’ont pas de soins appropriés, les agents de santé qui étaient ici sont partis, tous les matériels de l’hôpital ont été pillés. Nous demandons un hôpital ici dans le village “, a imploré un autre habitant de Bisiala.

Actuellement, il y a une centaine de déplacés qui sont déjà rentrés à Bisiala sur plus de 1000 personnes qui y résidaient.