Le Dr Louis Tsasa-Thubi Mabiala, Point focal du Programme ” Village assaini ” au Kongo Central a parlé de l’importance des lieux d’aisance. Il a profité de la Journée mondiale des toilettes, décrétée le 19 novembre de chaque année par les Nations Unies, pour s’exprimer.

  Son intervention a porté essentiellement sur deux points : le commentaire en rapport avec cette journée et son  message à la population de Matadi, en particulier, et de la province du Kongo Central, en général.

 Plusieurs maladies

Pour le Dr Tsasa-Thubi Mabiala, le 19 novembre de chaque année est une journée choisie par les Nations Unies pour entretenir les lieux où tout être humain va déféquer et  uriner. Ces lieux, appelés généralement latrine ou toilette, pour les uns, et WC, pour les autres, revêtent une importance capitale dans la vie d’un homme.

De cela, leur entretien, a-t-il renchéri, doit demeurer permanent. Etant donné qu’à travers les matières fécales peuvent se transmettre plusieurs maladies. Entre autres le cholera, les maladies des vers intestinaux, les diarrhées sanglantes appelées aussi dysenterie, la poliomyélite…etc.

Raison pour laquelle, a-t-il indiqué, cette journée est célébrée à travers le monde pour mobiliser et sensibiliser les communautés à déféquer dans les toilettes ; mais aussi et surtout à les entretenir comme il se doit.

Car, a-t-il prévenu, si l’on a de bonnes toilettes bien entretenues, il n’y aura jamais les odeurs suffocantes dans leurs environs et moins encore la présence des mouches, vectrices des maladies diverses susceptibles de conduire à la mort.

Le Dr. Tsasa-Thubi a également invité les nombreux parents ayant encore dans leurs foyers des enfants ayant l’habitude de faire leurs selles dans des pots à aller les jeter dans les toilettes et non pas n’importe où dans la nature.

Et une fois cet exercice accompli, ils doivent les nettoyer convenablement avant de se laver correctement les mains avec du savon. Cependant, dans la plupart de nos villages, où les toilettes sont construites avec des matériaux locaux, le point focal du programme ” village assaini ” conseille d’y jeter ou mieux d’y asperger de manière régulière de la cendre pour réduire tant soit peu les odeurs nauséabondes et les mouches et, éventuellement, mettre aussi un couvercle sur le trou avec lequel on se serve en cas des besoins.

Se laver correctement les mains

Par contre à Matadi où il y a encore des latrines publiques suite au manque criant  d’endroits propices dans certains quartiers pour ériger des toilettes, le Dr. Louis Tsasa-Thubi Mabiala n’a pas manqué d’encourager les associations de jeunes commises à la gestion et à l’entretien desdites latrines qu’elles rendent très souvent plus hygiéniques qu’autrefois.

Cela étant, a-t-il laissé entendre, le programme ” village assaini ” où il est le point focal préconise des actions de plaidoyer auprès des autorités locales afin de les amener à instruire leurs différents services à surseoir les taxes qu’ils ont commencé à faire payer à ces associations de jeunes.

Car, a-t-il précisé, le peu d’argent que ces associations réalisent leur permet de faire face à certains petits besoins inhérents auxdites latrines. Notamment la plomberie, l’achat des ampoules, l’achat des planches pour la fabrication de nouvelles portes en remplacement aux anciennes pour la plupart abimée…

Signalons que le  Programme ” Village assaini ” au Kongo Central  fait partie du Bureau ” Hygiène et Salubrité publique ” de la Division provinciale de la santé.

Par Dieudonné Muaka Dimbi