Par GKM

Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a échangé, le lundi dernier, avec son collègue président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe Lokando, dans le cadre la matérialisation de la collaboration spécifique de leurs deux institutions sur le processus électoral au pays. Les échanges entre les deux personnalités ont été tenus au siège du CSAC, à Kinshasa.

« C’était dans le cadre de la collaboration qui existe déjà entre nos deux institutions publiques sœurs, que nous venons d’avoir une séance de travail sur la matérialisation de la collaboration spécifique à travers un cadre de concertation que nous allons mettre en place incessamment »’, a expliqué Paul Nsapu.

« Ce qui va nous permettre de suivre, d’accompagner ce processus électoral avec des monitorings bien autorisés, biens consolidés à travers des différentes missions, dont le CSAC sur les médias et des monitorings de la CNDH sur tout ce qu’on peut appeler violences dues aux élections, violations des droits de l’homme, des abus des droits de l’homme pendante cette période »», a-t-il souligné.

Le président de la CDNH a précisé, à cet effet, que les équipes de leurs deux institutions vont poursuivre le travail dans la mesure du possible, le plus rapidement possible. Pour lui, il n’y a pas de retard, bien que la campagne électorale ait été lancée depuis le dimanche 19 novembre dernier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), parce que leurs institutions collaboraient, faisaient le suivi et échangeaient des analyses.
« Maintenant, c’est pour annoncer au public qu’il y a l’accompagnement du processus électoral », a-t-il martelé.

« Nous sommes des institutions auxiliaires d’accompagnement, dans une certaine mesure de préparation de ces élections autour du pouvoir organisateur des élections, qui est la CENI. On ne va pas se substituer à la CENI, nous allons lui prodiguer des conseils pour que le travail soit bien fait, que les élections soient l’expression du peuple souverain en RDC », a-t-il conclu.

Pour sa part, le président du CSAC, Christian Bosembe a relevé, pour sa part, l’importance pour les deux institutions (CNDH et CSAC) de travailler ensemble. « Ce qui est d’ailleurs le but de nos échanges »», a-t-il aussi précisé, soutenant qu’il faut bien travailler pendant la période pré-électorale, pendant les élections et post-électorale.

« Il y a beaucoup de cas des violences qui sont signalées. Il y a des attaques personnelles, des imputations dommageables, il y a même l’apologie des crimes. Comme ce qui s’était passé à Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami. Certains médias prennent du plaisir à divulguer et faire l’apologie de ces crimes odieux »», a déploré le président du CSAC.

Pour lui, il faudra que les deux institutions mettent en place un cadre de concertation afin d’assainir ces différents milieux. Une façon, a-t-il ajouté d’empêcher que ces crimes prennent le dessus sur la vie normale. « Quand nous allons finir ce travail, l’amener auprès de la CENI, parce qu’il faudra faire une tripartite CENI-CNDH-CSAC, faire un bloc pour la tenue des bonnes élections », a-t-il conclu.